• patrimoine industriel
usine de tabletterie
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays des Pyrénées cathares

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Mirepoix
  • Commune Léran
  • Adresse 21 avenue Montjean
  • Cadastre 2000 C (en attente) 1828
  • Dénominations
    usine de tabletterie
  • Précision dénomination
    fabrique de peigne en corne

Cette fabrique est fondée par une association d'anciens ouvriers de la manufacture de peigne en corne du Duc de Lévis de Mirepoix. L'usine est intitulée "l'Espérance", elle est reprise en 1939 par Garrigues Léon, appelé le Furet, raison pour laquelle le papier à en-tête de cette fabrique représente cet animal. Décédé à la guerre, Aubin Fouet, négociant en peignes à Labastide-sur-L'Hers la reprend en 1941 et jusqu'en 1949 elle occupe 25 à 35 personnes, période durant laquelle on produit 6 à 8 grosses par jour (1 grosse vaut 12 douzaines de peignes). Pendant la guerre comme la matière première fait défaut on fabrique des peignes en bois d'alisier pour un tiers de la production. En 1949 l'entreprise devient familiale, 4 à 5 personnes travaillent à la production de peignes et également à celle d'engrais à partir de la cornaille (copeaux des stadeuses et de gratteu. Elle ferme en 1972. Cette usine de peigne a été détruite vers 2005.

Lors d'un entretien consigné le 23 avril 1999 par Jéröme Bonhôte, Mr. Marcel Fouet expliqua que les cornes étaient achetées à un grossiste de Labastide-sur-L'Hers dénommé Monié qui gérait la Société Ariégeoise des Matières Premières, une S.A.R.L. qui les importait et qui revendait les cornes après qu'elles aient été amputées de leur extrémité. La pointe était en effet revendue dans le Jura pour la fabrique d'embouts de pipe.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Bâtiment à un étage long de 20 m sur 20 m avec un hangar attenant. Au rez-de-chaussée, il y a un léger contrebas (4 marches) qui donne accès au bureau, au magasin et aux machines puis un niveau encore plus bas accessible par 4 marches dans lequel on trouvait l'atelier des 3 biscayeurs et de 2 redresseurs. (information recueillie par Jérôme Bonhôte lors d'un entretien avec Marcel Fouet le 23 avtil 1999).

  • État de conservation
    détruit après inventaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 2015, 2022
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Pays des Pyrénées cathares