• patrimoine industriel
fabrique de peigne en corne dite Le peigne de l’'Ariège, Seguy Beille et Cie, puis Seguy-Bigou et Cie, puis Seguy et Cie, puis Delpech, puis Da Fonseca
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays des Pyrénées Cathares

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Lavelanet
  • Commune L'Aiguillon
  • Adresse 117 RN Bayonne à Perpignan
  • Cadastre 2014 A2 2191, 2192
  • Dénominations
    usine liée au travail de la corne
  • Précision dénomination
    fabrique de peigne en corne
  • Appellations
    Le peigne de l’Ariège, Seguy Beille et Cie, puis Seguy-Bigou et Cie, puis Seguy et Cie, puis Delpech, puis Da Fonseca

Fonctionnant dès l’'origine à l’électricité (alimentation par la Société pyrénéenne), l’'usine est construite en 1930 par d’'anciens ouvriers du peigne (certains travaillant par exemple pour l'’usine de Campredon, voir IA09000882) souhaitant se réunir en coopérative, et qui louaient depuis 1919 des locaux situés de l’autre côté de la route à Aubin Cabrol (IA09010141). La société porte initialement le nom « Le peigne de l’'Ariège, Seguy Beille et Cie », société en nom collectif dirigée par Henri Crouzat, puis devient en 1925 : « Seguy-Bigou et Cie », dirigée par Laurent Bigou. Elle devient SARL le 24 janvier 1930, avec capital de 110 000 francs, au moment de son installation dans les nouveaux locaux. La corne provient alors d’Amérique du Sud (Argentine et Uruguay), Liban, Australie. La société SAMP de La Bastide-sur-l’Hers (IA09010216) se charge alors des achats, de l'’acheminement, de la revente aux fabriques de la région. Cartons et boîtes sont fabriqués par la société Pibouleau au Peyrat, et le transport est assuré par les sociétés Rouquet à Bélesta et Sénié à Lavelanet. Le curé de l’'Aiguillon se charge un temps de la comptabilité. La société vend alors notamment dans l’Ouest, en Algérie et au Maroc, mais aussi en Belgique et en Grande-Bretagne, ainsi que dans le sud de l’Europe. Après 1930, les clients sont notamment Monoprix en France, Unifix dans l'’Est, les Compagnies françaises maritimes, les Nouvelles Galeries. En 1931, l’associé Naudy se retire, laissant 10 associés (Arnaud, Ad. Richou, Bigou, Ab. Richou, Carbonneau, Gailly, C. Lapasset, Seguy, M. Lapasset, Thalamas), sur les 11 initiaux. En 1948, au décès de Laurent Bigou, il est opéré un changement de gérance et de raison sociale. Comparaissent alors les peigners Joseph Arnaud, Adrien Richou, Abel Alexandre Richou, Victor Carbonneau, Léonce Lapasset, Antonin Seguy et Clément Thalamas, membres de la SARL « Seguy Bigou et Cie – Le peigne de l’'Ariège » d’'une part, et d’'autre part Marguerite Roudière, veuve de Laurent Bigou, et sa fille Reine. Marguerite Roudière est aussi tutrice de sa fille mineure Jeanine. Les survivants se répartissent les parts et confient la gérance à Abel Alexandre Richou. La société devient « Séguy et Cie – Le Peigne de l’'Ariège ». En 1962, la société est vendue à Henri Delpech, qui vient d’Aiguillanes (IA090010215), et devient « Delpech et Cie ». M. Delpech utilise aussi un dépôt de gaz combustible installé dans un local au Col del Teil, sur la route de Bélesta à Puivert. En 1983, Henri Delpech vend sa clientèle à M. Laffont, lequel part en Tunisie dès 1986. L’usine est fermée, puis louée en janvier 2000 à José Da Fonseca, qui reprend la fabrication en mai 2000 ; plus tard il rachète les murs et les machines. C’est en 2021 la dernière fabrique de peignes du pays d’Olmes en activité.

L'’entreprise compte 27 sociétaires à sa création. En 1931, on compte 11 associés au moment du passage en SARL ; en janvier 1940 demeurent Joseph Arnaud, Adrien Richou, Laurent Bigou, Victor Carbonneau, Antonin Seguy et Louis Thalamas, pour 24 ouvriers dont 17 femmes (guerre oblige). Il y a 17 ouvriers en 1948.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
  • Dates
    • 1919, date portée
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de l'Ariège : 482w111 (documentation relative aux établissements dangereux ou insalubres).

    AD Ariège : 482w111
  • Archives départementales de l'Ariège : 6u875 (statuts).

    AD Ariège : 6u875
  • Archives départementales de l'Ariège : 325 w 223 (situation d'entreprises ariégeoises en difficulté).

    AD Ariège : 325 w 223
  • Archives privées et données orales Jeanine Fauré.

Lien web

Date(s) d'enquête : 1997; Date(s) de rédaction : 2015, 2021, 2022