Usine de peignes Richou (issu du site de l'Angélus, voir IA09010214). Il s'agit de la première société formée par des peigniers associés en coopérative. Les fondateurs de l'usine sont au nombre de 6. Leurs maisons respectives sont dans le village de Lesparrou (Faustin Richou, Toussaint Richou, Emilien Richou, Armand Richou, père d'Ernest Richou, Alphonse Laffont et Louis Morere. Fonctionne à l'électricité dès sa création (notamment par le biais d'une petite centrale autorisée en 1925 et mise en service en 1932). Fermée en 1975, puis rouverte par Yves et Monique Roquefort en 1987, qui rachètent du matériel à Alfred Jouret. En 1991, l'usine produit 90% de peignes, mais aussi des couverts. Son CA annuel est de 3 millions, et 35 % de la production est exportée, notamment les cuillères à thé en corne au Japon. Il est alors expliqué que l'engouement pour l'écologie, l'embargo sur l'ivoire et l'écaille sont des vecteurs de croissance et d'optimisme pour la suite. En 1995, 4 tonnes de corne sont traitées chaque mois, pour produire 500 à 600 peignes par jour. L'usine ferme en 1997 (elle s'appelait alors La Licorne après avoir porté le nom d'Art Mony). Elle fait ensuite l'objet d'une délocalisation à Revel (Haute-Garonne).
L'usine emploie 12 ouvriers en 1995.