Cette saboterie mécanique est fondée par Jacques Begouën sur l'emplacement d'un ancienne scie battante postérieure au cadastre napoléonien (enquêtes orales Michel et Loîc Begouën). Le mur de l'entrée nord soutenant un appentis porte précisément l'inscription gravée dans un cartouche en ciment la date du 25 août 1922. Sa prospérité précède la Deuxième Guerre mondiale ; on utilisait le bois de la région (noyer, bouleau, aulne, ormeau). Pendant la guerre, la saboterie maintient son activité pour ne pas que les gens du pays partent au S. T. O. (Service du Travail Obligatoire) ; on y fabrique le ""sabot botte"" sans bride tout en peuplier commande du gouvernement de Vichy. Après guerre, avec l'avènement du caoutchouc l'industrie du sabot périclite et se maintient jusqu'au début des années 1950. L'on installe un peu avant une scierie juste en amont de la saboterie pour compenser la baisse de la demande ; la production est orientée vers la fabrication des piquets de vigne en acacia pour les viticulteurs de l'Aude et pour les papeteries locales (Lédar notamment à Saint-Girons) des bouchons en bois troués pour mettre en embout des bobines de papier. La saboterie et la scierie ferment en 1956-57..£Turbine hydraulique Dumont de 45 ch installée à l'origine.£10 ouvriers dans les années 1920, 18 avant la Deuxième Guerre mondiale, 7 à 8 ouvriers au début des années 1950.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Castillon-en-Couserans
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Hydrographies
Le Lez
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Commune
Audressein
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Cadastre
2011 A 917, 921
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Dénominationsusine liée au travail du bois, scierie
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Précision dénominationsaboterie
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1922, date portée
La saboterie s'appuie (à un angle) sur un ancien bâtiment en moellon de pierre où était installée la turbine (?). Elle est construite en piliers et poutres de briques à trous armées de ferrailles avec remplissage, garnissage pour les murs du même module de brique à treize trous (revoir notes). Les abouts de solives débordant sur les murs gouttereaux ont un profil en doucine ou arrondi (brique taillée). De larges baies vitrées régulières s'intercalent entre chaque pilier de brique. Une partie du bâtiment en rez-de-chaussée repose sur des piliers ancrés en soubassement. On accède du rez-de-chassée à l'étage de soubassement par une trappe aménagée dans le plancher munie d'un escalier (cet espace servait à stocker les paires de sabots). A l'origine le bâtiment est équipé d'un toit terrasse en briques recouvert de ciment, il a été remplacé par un toit à deux pentes recouvert de tôle ondulée fermé sur les pignons par un essantage de bois. La scierie adossée en contrebas à l'angle est de la saboterie est un corps de bâtiment à ossature bois avec toit recouvert de tuiles plates mécaniques. Seuls les murs pignons sont ouverts. Parler du bureau à l'entrée du rez-de-chaussée en appentis (attente notes).
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Murs
- brique
- pierre
- moellon
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Toitstôle ondulée
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Étagesétage de soubassement
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
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Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
- turbine hydraulique
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Chercheur associé à l'inventaire général en 2002.
Chercheur à l'inventaire général depuis 2008.