Dossier d’œuvre architecture IA09000681 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, monuments aux morts de l'Ariège
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945 et de la guerre d'Algérie
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Le Mas-d'Azil
  • Commune Daumazan-sur-Arize
  • Lieu-dit Peyre Lebrère
  • Cadastre 2010 A2 856
  • Dénominations
    monument aux morts
  • Appellations
    de la guerre de 1914-191, de la guerre de 1939-1945, de la guerre de 1954-1962

Dès la fin de la Grande Guerre, le maire de Daumazan-sur-Arize, Charles Daguilhon-Pujol présente à son conseil municipal le projet de monument aux morts. Le 11 mars 1920, les premiers éléments de ce dossier sont adressés à la préfecture à Foix pour avis de la commission d'esthétique qui doit se réunir le 21 juin 1920. ""Il y aurait lieu toutefois d'amaigrir un peu la colonne"" tel est l'avis signifié par les membres de la commission à la mairie qui s'exécute aussitôt. Le décret ministériel autorisant cette construction est signé le 13 août 1920. Entre temps, les devis descriptif et estimatif sont approuvés par le conseil municipal. Le traité de gré à gré lie le maire à l'entrepreneur François Ernest Souquet qui réalisera cet édifice avec une pierre provenant des Charentes de marque ""Belle-Roche"". Avec les plaques en marbre d'Italie fixées contre ce monument, le coût de l'ensemble des travaux s'élève à 14 000 francs, somme couverte grâce au montant d'une souscription publique et du budget municipal. Enfin, ce monument, érigé au cimetière, est, au début de l'année 1921, inauguré par la commune. Après la Seconde Guerre mondiale, les anciens prisonniers et STO de Daumazan-sur-Arize placent la plaque contre la marche du monument. Elle est dédiée à Helier Caujolle qui, refusant de partir pour le service du travail obligatoire (S. T. O.) a voulu passer en Espagne. Dénoncé puis arrêté le 2 juin 1943, il est interné à la prison Saint-Michel à Toulouse puis transféré à Compiègne, enfin déporté à Buchenwald (Allemagne) où il meurt à l'âge de 23 ans. Le stade communal porte son nom depuis le 19 novembre 1972 et, le 7 mai 2006, une plaque commémorative en granite noir portant les inscriptions ""ELIET CAUJOLLE / 1920 - 1943 / Mort en déportation / à BUCHENWALD"" est dévoilée lors de la fête du centenaire du club de rugby local. Dans les années 1960, le nom de ""Dubois L."" est gravé sous ""ALGERIE"". La liste des noms, prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.

Le monument aux morts de la commune de Daumazan-sur-Arize situé dans le cimetière communal au fond de l'allée principale, est orienté vers le nord-ouest. Aux quatre angles du soubassement en béton armé présentant une pente, sont situés des potelets terminés en pointe de diamant. Comme le monument aux morts érigé au milieu de cet espace, les potelets, reliés entre eux par une barre de fer de section carré et peinte en noir, sont en pierre des Charentes de marque ""Belle-Roche"". Le monument (dimensions : h= 555, la = 190, pr = 190) est composé d'une marche avec pente puis d'un dé surmonté d'un obélisque terminé par un pyramidion. En façade, la plaque de marbre blanc représentant un livre ouvert (dimensions : h = 34, la = 45, pr = 3) et dédiée à celui décédé en déportation au cours de la Seconde Guerre mondiale est placée contre la marche. Puis, la plaque dédicace en marbre blanc, gravée d'inscriptions dorées, est insérée dans le dé du monument. Elle porte, de plus, deux drapeaux français croisés par leurs hampes. Une croix de guerre en bronze (dimensions : h = 32, la = 32) est fixée sur l'obélisque. Elle présente un médaillon avec un profil gauche entouré d'inscriptions. Au-dessus, une couronne végétale sur une épée et sur une croix latine sont sculptées en relief. La face nord-est du dé comporte une plaque de marbre blanc gravée d'une partie de la liste des soldats morts en 1914-1918 suivie du nom de celui mort au cours de la guerre d'Algérie. Une médaille militaire, en bronze est fixée sur l'obélisque. Elle présente un médaillon avec un profil droit entouré d'inscriptions. La face sud-est comporte la plaque de marbre blanc avec, gravés et peints en rouge, les six premiers vers du poème ""Hymne"" tiré du recueil ""les chants du crépuscule"" de Victor Hugo. Enfin, la face sud-ouest comporte une plaque de marbre blanc de même dimensions que les précédentes (dimensions : h= 114, la = 80) insérée, elle aussi, dans le dé. La légion d'honneur en bronze est fixée contre l'obélisque et présente le profil gauche d'une femme couronnée de lauriers avec, autour les inscriptions suivantes. La dédicace communale porte : ""A LA / MEMOIRE GLORIEUSE / DES ENFANTS DE DAUMAZAN / MORTS POUR LA FRANCE / 1914 - 1918 / 1939 - 1944"". Les autres plaques sont gravées des noms des morts de la guerre de 1914-1918, de 1939-1945 et de 1954-1962. Celle située contre la marche est gravée des inscriptions suivantes ""LES / PRISONNIERS / ET S. T. O. / DE DAUMAZAN / A LA / MEMOIRE / DE LEUR REGRETTE / CAMARADE / ELIET / CAUJOLLE / MORT A / BUCHENWALD"". Le médaillon de la croix de guerre est entouré des inscriptions ""REPUBLIQUE FRANCAISE"". Celui de chacune des deux autres médailles porte en plus la date ""1870"".

  • Murs
    • pierre
    • granite
    • béton armé
  • Typologies
    monument obélisque
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • croix latine
    • croix de guerre
    • légion d'honneur
    • couronne végétale
    • épée
    • drapeau français
  • Précision représentations

    La sculpture située sur la face nord-ouest de l'obélisque, représente une couronne végétale mortuaire sur une épée et une croix latine. Au-dessous et au même niveau, sur trois faces sont fixées la croix de guerre créée par la loi du 2 avril 1915, la légion d'honneur remise pour la première fois le 15 juillet 1804 et la médaille militaire instituée le 22 janvier 1852. Les drapeaux français sont gravés sur la plaque dédicace.

  • Mesures
    • h : 582 cm
    • la : 347 cm
    • pr : 347 cm

Présentation succincte

  • NOTSUC Le monument aux morts de Daumazan-sur-Arize est inauguré en 1921. Puis, dans les années 1950, les cinq noms des morts de 1939-1945 ont été ajoutés. Au cours des années 1960, le nom de Dubois, mort en Algérie est gravé sur une plaque et, en 2007, celle déd

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : série 2 o 528£Archives privées, "La Dépêche du Midi" : années 1919 et années 1970
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0562815 ; 6229117
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.1481284005289, 1.31466642307439
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_PROQUES
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Daumazan-sur-Arize
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Inventaire général Région Occitanie