La stèle située au lieudit Roc del Barral, au croisement de la route de Belesta et du chemin de la Réoule, est due à l'initiative de monsieur Houssaille, président des Combattants Volontaires de la Résistance et de la municipalité de Montségur. L'association du Pays-d'Olmes et celle des Combattants volontaires de la Résistance ont financé ce monument inauguré le 22 septembre 1985. Ce dimanche-là, sous la présidence du maire de Montségur, Gilbert Puntis et en présence du préfet de l'Ariège, de nombreux élus et représentants des autorités départementales et d'associations, la cérémonie a commémoré les combats qui ont opposé les 20 et 21 septembre 1943, le maquis de la Caougno et les forces de Vichy. Dans le ""relevé départemental des monuments et plaques de la période 1939-1945"", la ""commission départementale de l'Ariège de l'Information historique pour la Paix"" retrace les évènements. Le maquis de l'Armée secrète créé au printemps 1943 et situé dans la Montagne Noire, attaqué, se déplace en juin de la même année vers Montségur sur les hauteurs de la Frau et occupe la grotte de la Caougno. Ce maquis commandé par Jacques d'Andurain, responsable national du mouvement Libération comprend 32 hommes dont des Russes évadés. Le 18 septembre, le maquis du Bac-d'Ilhat attaque un poste allemand proche de Lavelanet (Ariège). Attribuant cette attaque au maquis de Montségur, les Allemands avec la participation de groupes mobiles de réserve français (G. M. R.) et des gendarmes montent une opération. Le responsable des G. M. R., le lieutenant Massa, résistant, tente en vain de joindre le maquis mais il est tué par eux. Un groupe du maquis se trouvant à la Caougno, est encerclé et sept résistants sont capturés : Yves Roudière, Jacques Arnaud, Raymond Broucksaux, René Corbin, Jean Galy-Jamou, Paul Farrando et Gregory Filatov. Les quatre derniers sont déportés et monsieur Broucksaux qui s'évade tombe après au cours d'un combat près d'Agen. Les autres résistants se dispersent et le maquis disparaît.