Depuis 1919, les commémorations de la Grande Guerre se déroulaient dans la chapelle du Sacré-Cœur située dans l'église paroissiale Saint-Saturnin. Le 15 novembre 1936, dans un article paru dans le quotidien régional ""La Dépêche"", son auteur regrette que la commune ne possède pas son monument aux morts. Aussi, en 1971, dès l'élection de Franck Lebrun-Grandié, maire d'Engomer, la municipalité étudie la possibilité d'ériger un monument aux morts communal. Après différents projets, profitant de la démolition de l'ancien pont d'Engomer et des pierres de cet ouvrage, le conseil municipal finance l'opération d'un montant de 10 200 francs - devis présenté par l'entrepreneur de monuments funéraires de Lorp-Sentaraille, monsieur Lagarde - en obtenant une subvention de 3 000 francs, en recueillant le produit de la souscription publique s'élevant à 8 000 francs et en votant un crédit municipal. Le monument aux morts est réalisé d'après les plans fournis par Jean-Pierre Augot, architecte situé à la préfecture de Foix. Le dimanche 11 novembre 1979, sous la présidence du sous-préfet de l'Ariège, Jean Hayet, en présence du sénateur Jean Nayrou, de nombreux élus locaux, le conseil municipal conduit par son maire Frank Lebrun-Grandié et accompagné d'une importante foule, le monument aux morts est inauguré. A l'origine, ce monument ne comportait aucune liste de soldats morts. C'est en 2008 que la plaque de granit gravée des noms de ceux morts en 1914-1918, en 1939-1945 et en Indochine est fixée contre le fût du monument. La liste des noms, prénoms, dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments des militaires morts pour la France figure en pièce annexe.