Dossier d’œuvre architecture IA09000629 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, monuments aux morts de l'Ariège
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Saint-Girons
  • Commune Saint-Girons
  • Adresse place François Camel
  • Cadastre 2004 D1 non cadastré ; domaine public
  • Dénominations
    monument aux morts
  • Appellations
    de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre d'Indochine, de la guerre d'Algérie

Le 22 avril 1919, le conseil municipal et son maire, Jules Desbiaux décident la construction du monument aux morts de Saint-Girons. Il sera érigé sur la place du Plagnol située à l'entrée de la Ville. Le Comité du monument de guerre est chargé de recueillir dès mars 1920 les souscriptions publiques. Avec le budget communal elles couvrent le coût des travaux évalués à 105 097,43 francs. Le projet est confié à l'architecte Patrice Bonnet, grand prix de Rome en 1906 et inspecteur des monuments historiques de la région comprenant l'Ariège. Le décret présidentiel signé le 12 juillet 1922 autorise cette construction. La partie statuaire est confiée au sculpteur toulousain Jean-Marie Fourès associé à l'entrepreneur toulousain Bousquet. La Société Commerciale d'Entreprise sise à Paris débute en décembre 1923 les travaux de gros-oeuvre et de plomberie sous la direction de monsieur Cazaux. Puis, le 6 avril 1924, le maire charge Alphonse Cours de Soueix de protéger le monument par une clôture en fer forgé et grillage. Le 11 octobre 1924, la société parisienne Christofle et Cie obtient confirmation de la commande des travaux de décoration en bronze et bronze galvanoplastique. Le 1er juin 1925, le nouveau maire Pierre Mazaud passe un marché de gré à gré d'un montant de 2 080 francs avec l'horticulteur Henri Clarac. Le 30 novembre 1924 sur la place baptisée place de la Belgique, en présence du préfet Laffargue, de nombreuses personnalités politiques religieuses et associatives, d'une foule importante, Pierre Mazaud, inaugure le monument. Après la Seconde Guerre mondiale, cette place est baptisée place François Camel du nom du député de l'Ariège assassiné le 1er mai 1941. Les plaques dédiées aux soldats morts en 1939-1945, en Indochine et en Algérie datent des années 1960. En 1987, la municipalité a fait apposer les plaques actuelles contre l'édifice car les noms gravés dans la pierre étaient devenus illisibles. La liste des noms et prénoms, dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments des soldats figure en pièce annexe.

Le monument aux morts est composé d'un soubassement en béton, plate-forme couverte de graviers. Ce soubassement est délimité par un muret en granite. Un escalier principal et trois autres situés sur chaque côté et à l'arrière, donnent accès à la partie centrale. L'escalier principal bordé de statues symbolisant des Poilus reliées par des balustrades pleines portant les inscriptions "" GLOIRE "" et des croix de guerre, est constitué de cinq degrés réalisés en cailloux de couleur blanche et noire sur lesquels on peut lire les dates 1914 à 1918 encadrées de chevrons. L'accès voulu par l'auteur des escaliers au Livre d'or s'effectue grâce à des allées constituées de dalles en granite. La partie centrale est réalisée d'une pièce d'eau en granite et de la partie statuaire en grès. A l'arrière de cette partie, deux plaques en granite (dimensions : h = 130, la = 114, pr = 3) sont posées, une troisième en granite noir est fixée contre le muret droit de l'escalier principal. Une grille en fer délimite l'espace mémorial.

  • Murs
    • granite
    • bronze
    • fer
    • béton armé
  • Typologies
    monument statue
  • Techniques
    • fonderie
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • croix de guerre
  • Précision représentations

    La croix de guerre est créée par décret du 23 avril 1915.

  • Mesures
    • h : 1 215 cm
    • la : 2 100 cm
    • pr : 2 540 cm

Présentation succincte

  • NOTSUC Inauguré le 30 novembre 1924, le monument aux morts de Saint-Girons est remarquable par son auteur, Patrice Bonnet, grand prix de Rome en 1906, son sculpteur, Jean Fourès, son iconographie, la Couserannaise et son coût, environ 105 000 francs. Protégé dep

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Roques Patrick, "Mémoires de la Grande Guerre en Ariège", Toulouse, Région Occitanie, 2015, 234 p.£Aubaret Claire, Barlangue Luce, Clier Josette, Comte Yvon, Desmoulins Marie-Emmanuelle, François Michèle, Gonsalves Georges, Roques Patrick : "L'art de la g
  • NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : série 2.o 1392£Archives départementales de l'Ariège : 2 PER 50, La Croix de l'Ariège, années 1920£Archives départementales de l'Ariège : 2 PER 185, La Victoire, 1945£Archives privées, La Dépêche du Midi : années 1920
  • APPA
  • APRO arrêté
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0548306 ; 6211347
  • 42.9854191768096, 1.14161565925331
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_PROQUES
  • accessible au grand public
  • Saint-Girons
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit au titre immeuble
  • Précisions sur la protection

    arrêté du 18 octobre 2018.£

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Inventaire général Région Occitanie