Le 20 juillet 1919 les membres du conseil municipal de Montseron réunis sous la présidence du maire, monsieur Joffres, décident d'ériger un monument aux morts dédié aux douze soldats de la commune morts pour la France. Le 20 novembre 1922, un traité de gré à gré est signé entre Joseph Pedoya, maire depuis les dernières élections du 10 décembre 1919 et Jean-Marie Cottes tailleur de pierre à Brau, lieudit situé dans la commune de la Bastide-de-Sérou. Le monument doit être taillé dans le marbre et posé avec les inscriptions au cimetière communal pour la somme de 1 250 francs. En même temps, le dossier de demande d'autorisation est transmis à la préfecture. La commission d'esthétique départementale émet le 29 janvier 1923 un avis défavorable car "" la partie inférieure du socle marquée par des hachures rouges doit être supprimée "". Les observations étant prises en compte par la commune, le préfet signe le 9 mars 1923 l'arrêté approuvant la délibération du conseil municipal. Le mandat de paiement est adressé au tailleur de pierre le 23 mars 1923 et deux jours plus tard le procès-verbal de réception est signé par le maire, l'entrepreneur et deux conseillers municipaux, Félicien Estaque et Léon Teychenné. Jean-Marie Clottes est l'auteur d'autres monuments aux morts dans l'Ariège dont celui de la commune d'Esplas-de-Sérou. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France en 1914-1918 et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.