Dès la fin de la Grande Guerre, le conseil municipal de la commune de Brassac, à l'initiative de Saturnin Lapouge des ""usines métallurgiques"" et adjoint du maire Elie Rougeot, décide d'ériger rapidement un monument aux morts dans le cimetière communal. Ce monument est dédié aux enfants de la commune morts pour la France en 1914-1919. Aussi, le 9 novembre 1919, sous la présidence du sénateur Georges Reynald, le conseil, en présence d'une nombreuse population et la participation des autorités civiles et religieuses inaugure son monument aux morts. Auparavant, de nombreux fidèles ont assisté à la cérémonie religieuse organisée par l'abbé Carbonne, ancien combattant et officier blessé. Quarante-quatre noms sont gravés sur le monument qui ressemble à celui de Saint-Martin-de-Caralp, commune proche de Brassac. Il est probable que Firmin Hachaguer a conçu et taillé le monument de Brassac inauguré en 1919, deux ans plus tôt après avoir réalisé celui de Saint-Martin-de-Caralp. Après la Grande Guerre, les noms et prénoms de quatre personnes décédées lors des ""Théâtres d'opérations extérieures"" ont été ajoutés au monument. En effet, après l'armistice du 11 novembre 1918, les soldats français poursuivaient les combats en Syrie, en Palestine, au Maroc, en AOF et autres territoires nommés Théâtres d'Opérations Extérieures. Après la Seconde Guerre mondiale, l'Indochine, Madagascar, la Corée et l'expédition de Suez sont aussi des T. O. E. La liste des noms et prénoms des 44 soldats morts pour la France en 1914-1918 suivie des noms et prénoms des quatre soldats morts en 1939-1945 et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.