Dossier d’œuvre architecture IA09000588 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, monuments aux morts de l'Ariège
monument commémoratif de la guerre de 1939-1945
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Saverdun
  • Commune Justiniac
  • Lieu-dit L' Oustalou
  • Cadastre 1988 B2 non cadastré ; domaine public
  • Dénominations
    monument aux morts
  • Appellations
    de la guerre de 1939-1945

Le monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale situé au lieudit l'Oustalou, sur la commune de Justiniac est inauguré le 30 novembre 1948. Ce jour-là, le préfet de l'Ariège, le commandant Delpy du camp du Vernet, les familles des fusillés, les conseillers municipaux, Alfred Bouin maire de Justiniac ainsi que le maire de Saverdun, des prisonniers, des déportés, des F. F. I., des résistants, des évadés de France, des fonctionnaires, les autorités religieuses et un nombreux public participent à la cérémonie. Au discours du maire de Saverdun succède celui du préfet puis les abbés de Justiniac et de Saverdun bénissent, après la minute de silence, le monument. Sa présence rappelle les évènements qui se sont déroulés le 26 juin 1944. Ce matin-là, les Allemands, sous la conduite du capitaine Gross de la 10e compagnie du 3e bataillon du régiment SS Deutschland ""Das Reich"" basé à Venerque (Haute-Garonne) attaquent le château dans lequel est installé le maquis crée depuis le début de juin 1944. Il fait alors partie des corps francs de la libération (C. F. L.). Les Allemands prennent et exécutent Laurent Saint-Martin gendarme à Saverdun, chef départemental des C. F. L. depuis le 9 juin 1944, Josette Saint-Martin sa femme, Joseph Orsini garde au 3e régiment de la Garde, Auguste Henri Belbèze apprenti zingueur à Saverdun et Louis Orlier, garde au camp du Vernet. Ils vont chercher Pierre Maurette, cultivateur au camp du Vernet qu'ils trouvent lors de leur retour à Justiniac et exécutent aussitôt. Joseph Bélondrade, ouvrier à Saverdun est embarqué avec Jean-René Martin et emmenés à la prison Saint-Michel à Toulouse. Joseph Bélondrade sera déporté dans le camp des SS de Bergen-Belsen, stalag B11, où il sera libéré avec les autres détenus et mourra du typhus comme le plus grand nombre. En 1948, sont portés dans les comptes administratifs de la commune le montant de la subvention de la commune pour le ""monument des patriotes de Justiniac"" qui s'élève à 5 000 francs ainsi que les ""frais de bière maquis de Justiniac"" de l'ordre de 1 600 francs. La plaque en mémoire des victimes du fascisme et de l'holocauste est inaugurée à l'occasion du 60e anniversaire du conflit et celle dédiée à Joseph Bélondrade le 23 juin 2007.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1948, daté par source

Située en bordure de la route départementale n° 14, le monument aux morts est orienté vers le sud. Une haie de sapins forme un arc de cercle à l'arrière du mémorial. Sur un soubassement en béton armé, le monument est constitué d'un socle (dimensions : h = 26, la = 200, pr = 60) surmonté d'une stèle (dimensions : h = 215, la = 120, pr = 15) encadrée par deux bornes, l'ensemble étant réalisé en béton. Une borne également en béton, reliée aux autres par une chaîne en fer est située à chacun des quatre angles du soubassement. Une plaque en marbre blanc gravée d'inscriptions peintes en noir (dimensions : h = 70, la = 60, pr = 2,5) est fixée sur la face principale de la stèle. Au-dessus de cette plaque, une croix de Lorraine et la lettre V (dimensions : h = 74, la = 51) sont en fer peint en noir. Sur la gauche de ce symbole, une cocarde tricolore, celle de l'association ""le Souvenir Français"" est fixée.

  • Murs
    • marbre
    • béton
    • fer
  • Typologies
    monument stèle
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • croix de Lorraine
    • chevron
  • Précision représentations

    La croix de Lorraine est l'emblème choisi par Charles de Gaulle, sur proposition de l'amiral Muselier en 1940, afin d'incarner la lutte de la France libre refusant l'occupation de son sol par l'ennemi. Le V est celui de la victoire.

  • Mesures
    • h : 250 cm
    • la : 365 cm
    • pr : 230 cm

Présentation succincte

  • NOTSUC Le monument aux morts dédié aux six personnes tombées le 6 juin 1944, assassinés "par les barbares nazis" est inauguré le 30 novembre 1948.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G http://www.histariège.com£http://pedagogie.ac-toulouse.fr/eco-cycle3-saverdun/dossiers/resistance/justiniac2.htm£PEREIRA Olivier, les Ariégeois et la Résistance 1939-1945, éditions Lacour. Mars 2000. 245 p.
  • NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : série 5 W 110, commission des crimes de guerre.£Archives départementales de l'Ariège : série 4 EDT/L2, comptes administratifs de la commune
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0577570 ; 6235466
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.2079104856707, 1.49439936552486
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_PROQUES
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Justiniac
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Inventaire général Région Occitanie