Dans un article paru dans le quotidien régional, La Dépêche, en novembre 1923, le président de la section des anciens combattants de Laroque-d'Olmes regrette l'inertie de la commission chargée de l'érection du monument aux morts de la commune, commission pourtant nommée depuis deux ans. L'année suivante, la réalisation du monument devant l'école est envisagée et le même président presse encore la commission à engager rapidement ce projet. Mais, en 1928, la cérémonie se déroule encore à l'église devant le monument ""qui rappelle les fidèles à la prière peut-être"" mais jugé "" si effacé, si triste qu'on arrive à l'oublier comme un parent pauvre et retiré "". En 1931 et 1932, le cortège formé devant la mairie, les commémorations se déroulent au cimetière devant les tombes des soldats morts. Le 26 octobre 1932, demandant au moins une plaque en marbre commémorative communale, les anciens combattants obtiennent de la municipalité l'autorisation d'organiser une souscription publique. Ils recueillent 15 114 francs. Aussi, le conseil municipal choisi l'emplacement, le jardinet devant le cimetière, et vote la somme de 10 000 francs au budget additionnel de 1933. Le 11 novembre 1933, le monument aux morts des communes de Laroque-d'Olmes et d'Esclagne est inauguré. La statue est due à Paul Manaut. Né le 20 mars 1882 à Lavelanet et mort à Chalabre en 1959, il est l'auteur de ""La douleur agenouillée"" - statue présentant une France pacifiste - il est aussi un peintre reconnu. La foule immense assiste à cette cérémonie à laquelle participent les élus et associations locaux. Au discours du président Déjean, président du comité d'érection et de la section locale des anciens combattants, succèdent ceux du maire Labrousse et du vice-consul d'Espagne Botley. Par sa présence, ce dernier rappelle la participation espagnole à la Grande Guerre. Après le second conflit mondial, la commune de Tabre obtient de faire figurer son enfant mort en 1939-1945 pour la patrie sur ce monument. Sur son socle, sont donc gravés les noms et prénoms des soldats morts pendant la Seconde Guerre mondiale, puis ceux morts en Indochine et enfin, ceux morts en Algérie. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France (pour la Grande Guerre, 45 à Laroque-d'Olmes et 5 à Esclagne, 8 pendant la guerre de 1939-1945 et 1 à Tabre, 2 pendant la guerre d'Indochine et 2 pendant la guerre d'Algérie) et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.
- enquête thématique départementale, monuments aux morts de l'Ariège
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Ariège - Mirepoix
-
Commune
Laroque-d'Olmes
-
Cadastre
2003
B5
1203
-
Dénominationsmonument aux morts
-
Appellationsde la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre d'Algérie et de la guerre d'Indochine
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
-
Dates
- 1933, daté par source
-
Auteur(s)
- Auteur : sculpteur signature, attribution par source
Situé à l'entrée du cimetière de Laroque-d'Olmes, l'espace mémorial est limité de murets en béton et de piliers également en béton. Ceux en façade sont surmontés de sculptures de colombes en béton, peintes en blanc. L'espace mémorial est composé de parties gazonnées, d'allées gravillonnées et de sapinettes taillés. Au milieu est situé, sur un soubassement en béton couvert de plaques gravillonnées, le monument aux morts (dimensions : h = 316, la = 180, pr = 130). Sur une marche en béton, lisse, il est composé d'un premier socle, surmonté d'un deuxième et de la statue signée (dimensions : h = 105, la = 106, pr = 74), l'ensemble en granit. Des inscriptions - dédicaces, noms des soldats sur deux colonnes - sont gravées et dorées sur la face principale sud et celle ouest. Une palme de bronze est ajoutée devant le monument. La statue est inscrite au titre des Monuments Historiques.
-
Murs
- béton
- marbre
-
Typologiesmonument statue
-
État de conservationbon état
-
Techniques
- sculpture
-
Représentations
- palme
- laurier
-
Précision représentations
La palme de lauriers est le symbole de gloire, de succès et d'immortalité.
-
Mesures
- h : 316 cm
- la : 180 cm
- pr : 130 cm
Présentation succincte
- NOTSUC Oeuvre du sculpteur ariégeois Paul Manaut, le monument aux morts de Laroque-d'Olmes et d'Esclagne est inauguré le 11 novembre 1933. Après la Seconde Guerre mondiale, la commune de Tabre obtient de faire figurer le nom de son militaire mort et les noms de
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : série 2 o 771£Archives Nationales de Fontainebleau (77) : 19860711-046-F9-3946.£Archives privées, La Dépêche du Midi : années 1920 à 2000.£Archives privées, Le Journal de l'Ariège : années 2003.£Archives départementa
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0607805 ; 6208987
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.9743238050603, 1.87081818620392
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_PROQUES
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Laroque-d'Olmes
- IMP 20220315_R_01
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Intérêt de l'œuvreà signaler