En septembre 1941, suite à l'arrêté du 23 août 1941 pris par l'Etat Français, la commune de Saint-Amadou est administrée par une délégation spéciale, ses membres sont nommés par le gouvernement de Vichy. Le 19 août 1944, les membres de la Résistance remplacent la délégation spéciale par un comité de libération nationale et nomment le maire et ses adjoints. Puis, en 1949, Paul Vergé, maire élu par la population, informe son conseil de l'obtention du remboursement par monsieur le directeur départemental des anciens combattants et victimes de guerre des frais d'inhumation du corps du militaire Armand Gouiric remis à la mairie le 19 février 1949. La tombe dédiée aux morts de la guerre de 1939-1945, faisant office de monument, est érigée au cimetière en 1949 car un article paru dans le quotidien local, « la Dépêche du Midi », relate la cérémonie du 11 novembre 1949 dans laquelle "" à l'issue de cette cérémonie [religieuse], le cortège se rend aux deux monuments : d'abord place de la mairie, ensuite au cimetière..."". Le monument situé au cimetière comporte, sous une croix latine gravée peinte en noir, les inscriptions suivantes ""St-AMADOU / RECONNAISSANT / ICI REPOSENT / GOUIRIC ARMAND / LAFFORGUE JEAN / MORTS POUR LA FRANCE"". La même année, une plaque en marbre blanc comportant des inscriptions gravées et peintes en rouge, est fixée à gauche du monument de la mairie.