Le 14 novembre 1920, le conseil municipal réuni en session ordinaire décide ""d'ériger un monument en forme de pyramide de type courant sur lequel seront inscrits les noms de nos vaillants soldats de la commune morts pour la France"". Mais les ressources communales se révélant insuffisantes, le maire Joseph Pujol, lance une souscription auprès des habitants et demande une subvention à l'Etat. Le décret, signé par le ministre de l'Intérieur, autorisant le cénotaphe est signé le 27 janvier 1921 pour le projet du tailleur de pierre de Tarascon-sur-Ariège, François Pescaire, projet accepté par la commission d'esthétique départementale réunie à Foix. Mais un nouveau projet est présenté au conseil municipal en août 1922, celui de l'ingénieur-architecte Ginabat. Le conseil autorise le maire à signer le 2 septembre 1922, le traité de gré à gré avec monsieur Albiach, tailleur de pierre demeurant dnas la commune proche de Seix. Ce dernier érige le monument pour le prix de 2 900 francs. Les travaux doivent être terminés ""au plus tard le 30 avril 1923"". Plus tard, le monument sera entouré et protégé par la grille en fer actuelle. En 1924, Marie Cobet, habitant Sentenac-d'Oust, ayant un frère mort pour la France à l'hôpital militaire de Saint-Girons, demande que son nom soit gravé sur le monument. Le nom du soldat Jean Cau est donc ajouté. Une plaque de marbre blanc sera fixée après la Seconde Guerre mondiale sur le socle. La liste des noms, prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en annexe.