Le bâtiment de l'infirmerie a été construit par la Société Commentry Fourchambault Decazeville propriétaire de l'usine métallurgique de Pamiers, d'après les plans d'un architecte du gouvernement de Vichy, au milieu de l'année 1940. Une infirmerie existait avant cette date et se trouvait également à proximité de l'usine dans la même rue. Le contexte d'édification de ce bâtiment est particulier. En effet, la Seconde Guerre mondiale, en France, est le facteur déclencheur de la naissance de la médecine du travail du fait de la rationalisation de la main d'oeuvre. L'année 1940 voit naître une circulaire de la Confédération Générale du Patronat français montrant l'intérêt pour les entreprises de recruter des médecins et de définir nettement leurs tâches. Le 1er juin 1940 est signé par le Ministre du Travail, Charles Pomaret, une instruction relative à l'organisation des services médico-sociaux et de la sécurité pour les entreprises de plus de 50 salariées dont celles transformant les métaux. En 1941, une loi instaure la protection médicale du travail et la création du corps des médecins inspecteurs du travail. La construction a donc répondu à de nouvelles réglementations liées à la prévention médicale mais également afin de moderniser un service de soin pour les accidents du travail les plus bénins et le suivi médical des ouvriers et également afin d'offrir sur place, un logement au personnel soignant. La construction de l'infirmerie, placée au-devant de l'enceinte de l'usine, a nécessité la réalisation d'un mur de clôture afin de rendre accessible ce bâtiment depuis l'intérieur du site. Les plans de cette réalisation ont été dressés par l'architecte, Marcel Bonis.
- inventaire topographique
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers ouest
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Commune
Pamiers
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Cadastre
2004 H 602 à 605
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Dénominationsétablissement médical
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Appellationsinfirmerie de l'usine métallurgique de Pamiers
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Parties constituantes non étudiéesjardin
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1940, datation par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Personnalité :
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L'infirmerie est composée de deux ensembles joints dont l'un comporte deux niveaux et un comble à surcroît et le second bâtiment un seul niveau et un étage de comble, le tout surmonte un sous-sol. Placée au-devant de l'enceinte de l'usine, deux accès ont été réalisés. L'un se faisant depuis l'usine en longeant le mur de ceinture, le second plus élaboré constitue l'entrée principale du côté de la rue de la Minoterie pour les consultations en dehors des heures travaillées. Cette entrée comporte un perron avec 2 marches encadré par des jardinières. La porte d'accès est encadrée par 2 colonnes ainsi que 2 fenêtres englobées sous un auvent. Jardinières, colonnes et fenêtres en béton peint ordonnancent la façade de style art déco. Les murs recouverts de crépis comportent un soubassement saillant et en façade, un bandeau en saillie qui surligne la base des ouvertures. Un second bandeau peint en blanc comme le précédent, plat avec 2 niveaux, est présent en corniche. Sur la partie basse de l'infirmerie, ce bandeau encadre les 2 baies de comble. Les percements sont ordonnancés, les baies de la partie principale et plus élevée de l'infirmerie sont plus soignées que les autres avec un encadrement de colonnettes et piliers en béton. A part celles-ci, dans l'ensemble, les baies sont rectilignes et ne présentent aucun encadrement, seul une assise saillante en béton. Les ouvertures du premier niveau côté rue comportent des grilles en fer décrivant 3 rangées d'entrelacs séparées par 2 barres horizontales. Une croix luminaire à l'image de celle de la croix rouge est placée au-dessus du perron. Elle est constituée d'un cadre métallique supportant une vitre. Le toit à longs pans sur la partie la plus haute du bâtiment se poursuit par une demi-croupe. Il comporte des tuiles plates mécaniques. L'infirmerie comporte une partie liée à l'exercice de la médecine dont une salle d'attente qui a conservé une partie de son mobilier d'origine, divers bureaux, la salle d'osculation et des cabines de change. Elle comporte également une salle de repos, un secrétariat et un logement qui se trouve à l'étage. La construction se trouve au-devant d'un ancien jardin potager, d'une emprise relativement importante et qui comporte notamment une partie surélevée du côté de l'accès de l'usine.
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Murs
- béton
- ciment
- crépi
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Toitstuile plate mécanique
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble, comble à surcroît
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Couvertures
- croupe
- demi-croupe
- pignon couvert
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier en équerre
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Techniques
- ferronnerie
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Représentations
- entrelacs
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
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- CCOM
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- CHARPP
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- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée