Le château d'eau est édifié par la Société Métallurgique de l'Ariège pour alimenter l'usine de Pamiers en puisant l'eau de l'Ariège. Cette construction est datée de la Première Guerre mondiale, elle figure sur un plan de 1918. Ainsi, ce château d'eau a la particularité d'être une des premières construction en béton armé, réalisé dans les toutes premières années de standardisation de l'emploi de ce matériau. L'usine de Pamiers est alors en période de forte croissance économique du fait des commandes d'obus.
- inventaire topographique
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers ouest
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Commune
Pamiers
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Cadastre
2004
H
619
;
2004
H
620
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Dénominationschâteau d'eau
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Appellationsde l'usine métallurgique de Pamiers
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1918, datation par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Société Métallurgique de l'AriègecommanditaireSociété Métallurgique de l'AriègeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Situé au bord de l'Ariège, sur le tracé du mur d'enceinte de l'usine métallurgique, le château d'eau, d'une hauteur totale de 29,73 mètres, est composé de trois niveaux aériens. Le rez-de-chaussée, de 4 mètres de hauteur, donne accès à la salle des pompes par le boulevard des Usines, en contre bas du site de fabrication ; le premier étage est de niveau avec le sol des bâtiments de l'usine quant au dernier étage, il s'agit de la cuve du réservoir. Le château d'eau de type Hennebique (nom d'un architecte, dépositaire de brevets sur le béton armé) est formé d'une structure poteau surmontée d'une cuve à fond plat, le tout en béton armé. Les six poteaux décrivent un plan hexagonal. La partie basse est fermée par des panneaux de béton afin d'abriter les machines, les ouvertures rectilignes sont encadrées par un enduit peint. Au-dessus, les poteaux sont reliés les uns aux autres par des étriers, sur une petite partie de la hauteur seulement et 3 côtés de l'hexagone, un remplissage en brique a été réalisé afin de protéger du surplomb par rapport à la voie ; des fentes à l'aspect de meurtrières y sont ménagées. Les 3 autres côtés sont fermés par des grilles en fer. Au sommet, les poteaux munis de contreforts sont réunis par des poutres rayonnantes et une ceinture qui portent la cuve d'une contenance de 400 m3 et de près de 6 mètres de hauteur. Cette cuve est constituée d'extrémités planes et de parois verticales en béton armé. Une cheminée centrale qui permet l'ascension de l'eau est reliée à la structure par des étriers rayonnants. Une échelle en fer permet d'accéder à la cuve à partir du deuxième niveau. La salle des machines recouverte de faïence sur 1,70 mètres de hauteur environ, est traversée par la cheminée centrale, 3 regards donnent accès au système de pompage. L'eau, puisée dans l'Ariège, est conduite par la force électrique dans le réservoir puis elle reflue sous pression, un peu en deçà du plancher du deuxième niveau, dans une conduite qui traverse le mur d'enceinte de l'usine.
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Murs
- béton
- brique
- ciment
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Toitsbéton en couverture
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : échelle cage ouverte
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Énergies
- énergie électrique
- produite à distance
- moteur électrique
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVC09225_SPCCOPAMIE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- Pamiers
- 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée