• inventaire topographique
château dit du Vicomte, puis manoir de Vernon, actuellement centre d'interprétation des vallées du Haut-Salat
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du canton d'Oust - Oust
  • Commune Seix
  • Cadastre 1840 A 9 à 11 ; 1986 AB 263
  • Dénominations
    château
  • Appellations
    château du Vicomte puis manoir de Vernon
  • Destinations
    musée
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

L'éminence naturelle qui domine le village, aplanie en terrasse, évoque, par ses qualités stratégiques, l'existence possible d'un castrum. Située sur une des voies de communication les plus importantes entre la France et l'Espagne, la seigneurie de Seix fait en 1242 l'objet d'un paréage entre le Roi de France et 4 seigneurs locaux pour la défense de cette route. La tradition fait mention de deux châteaux à Seix : l'un, totalement disparu, appelé ""château du Roy"", siège d'une garnison au 16e siècle ""pour parer aux attaques des protestants"", aurait précisément occupé cette esplanade sommitale. L'autre appelé ""château du Vicomte"" serait l'actuelle maison forte qui domine le village. Les deux châteaux sont mentionnés par Froidour en 1667. D'après l'ancien propriétaire, le château dit du Vicomte aurait été construit au 16e siècle par le Marquis de Balbi Montfaucon et occupé jusqu'au 18e siècle par la même famille de Balbi Montfaucon, seigneur de Seix et d'Ercé. Cependant, les documents ne permettent pas de confirmer cette affirmation, ni de situer avec précision sa date de construction, même si la tour-donjon de l'angle nord-est comporte des dispositions défensives et paraît nettement antérieure au reste de la construction. La date de 1751 portée sur une des petites fenêtres de la façade occidentale pourrait être un élément de datation du corps de logis. En revanche, l'analyse des percements orientés vers la vallée indique une importante campagne de refaçadage dès les premières décennies du 19e siècle. Le style Empire de la décoration intérieure des salons du premier étage, et celui des appuis de balcon en fonte, révèle une campagne de décoration datant du 19e siècle. Le château a été restauré en 2002-2005 afin d'y installer un centre d'interprétation des vallées du Haut-Salat.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 3e quart 18e siècle
    • Principale : 1er quart 19e siècle
  • Dates
    • 1751, porte la date

L'édifice est situé à mi-pente sur la hauteur qui domine le village, occupant une position stratégique face à la vallée du Salat. Il se compose d'un corps de logis avec tour d'angle au nord-est, et d'un mur de clôture cantonnés par deux tours d'angle formant 2 pavillons, au nord-ouest et au sud-ouest. On y accède par un terrain de niveau constituant une terrasse au sud. Le logis est de forme quadrangulaire, il comporte deux étages carrés et un étage de comble. On y accède par une tour d'escalier placée à demi-hors-oeuvre sur la façade ouest. Les élévations sont en majorité en moellons de grès et de galets, mélangés à de la brique concassée. La tour nord-est est en schiste non enduit. L'encadrement des ouvertures, en forme de chapeau de gendarme, est en pierre de taille, ainsi que l'échauguette sud-est. Les fenêtres du premier étage présentent une balustrade en fonte. La porte d'entrée, au rez-de-chaussée de la tour d'escalier, est surmontée d'un bas-relief sculpté dans la pierre. Le logis lui-même, avec son échauguette, est couvert d'une croupe et d'un toit en tuile creuse, les tours sont couvertes d'un toit conique en ardoise. Le rez-de-chaussée comporte une vaste cuisine avec cheminée et une pièce voûtée en tas-de-charge qui fait office de cave. L'escalier à vis en bois donne accès au salon du premier étage, orné d'un décor de stucs, et à deux chambres. Le deuxième étage offre la même disposition. Les deux tours formant 2 pavillons, aux angles de la clôture, sont également en moellons de grès et de galets et sont couvertes d'un toit conique en ardoise. L'une était utilisée comme porcherie, l'autre, agrémentée d'une cheminée, abritait un logement.

  • Murs
    • schiste
    • grès
    • brique
    • torchis
    • enduit partiel
    • galet
    • moellon
    • pierre de taille
    • pan de bois
  • Toits
    ardoise, tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • en tas de charge
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, jardin en terrasses
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis en charpente
  • Typologies
    maison forte
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • menuiserie
    • ferronnerie
    • céramique
    • sculpture
    • décor stuqué
  • Représentations
    • armoiries
    • palme
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Les armoiries au-dessus de la porte d'entrée sont celles de la famille De Balby. Les garde-corps en fonte des balcons sont ornés de palmettes et de motifs néo-gothiques.

Présentation succincte

  • NOTSUC Située sur un passage convoité entre la France et l'Espagne, la seigneurie de Seix fit l'objet d'un paréage entre le roi et les seigneurs locaux. Sur la hauteur qui domine le village, face à la Vallée du Salat, s'élevait, dit-on, le Château du Roy. A mi-h

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0552850 ; 6197847
  • 42.8649921161848, 1.20104130248165
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • Seix
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1994/03/16
  • Précisions sur la protection

    Façades, toitures, tours d' angle et terrasses (avec leur mur de soutènement) (cad. AB 263) : inscription par arrêté du 16 mars 1994.£

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2004