• inventaire topographique
collectif communal maisons fermes
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Madière

On observe à Madière une grande permanence de l'habitat rural : le plan napoléonien (182.?) met en évidence 10 hameaux dont celui de l'église, et 9 fermes. La quasi totalité de ces sites figurait déjà sur la Carte de Cassini (milieu 18e siècle). A la différence d'Escosse, aucune métairie n'apparaît. Ce principe d'exploitation du territoire en faire-valoir indirect donne la prééminence, à côté des fermes, à un habitat semi-aggloméré original. En effet, le cadastre napoléonien décline plusieurs hameaux où le bâti est composé de petits pavés d'habitations inscrits sur une parcelle commune plus ou moins réglulière, en forme d'enclos (Vernès, Baïle, Poticaïre, La Vacarie...), ou proches d'un ancien enclos (Gouses). Cette typologie spécifique pourrait se rapporter à une conception de ""hameau communautaire"" différente de ""l'écart"" par son absence de parcellaire laniéré. Ce dernier, en revanche, pourrait être discernable sur les emprises au sol des bâtis de Les Houstesses ou du hameau de l'église. Cependant, l'absence de château ne permet pas d'établir l'édifice de référence en matière de hiérarchie foncière. Il est possible que des relations de dépendance aient existé au sein de ces hameaux, ou entre hameaux et fermes : Le Bascou pourrait répondre à la définition d'une maison forte. Comme à Escosse, on repère à Madière un grand nombre de dates portées généralement gravées sur la clef du linteau des portes d'entrée, cette pratique étant liée à l'usage de la pierre taillée en encadrement. Une grande majorité concerne la 1ère moitié du 19e siècle, période d'explosion démographique. Cette période correspond aussi à une vague de construction ou de reprise en galet (Caillaudous en 1838) et en brique crue (Monplaisir). Le moellon, mélangé au galet, était plus présent dans les constructions antérieures. Les occuli apparaissent en 1824 (ferme Madière), en 1838 à Cailloudous, ils se systématisent au cours de la 2e moitié du 19e siècle (village). Les demi-lunes en 1844 à Rhodes-de-Bas et 1849 à Lestrade.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

L'habitat à Madière est sur le mode dispersé. Le village lui-même, hameau agrandi, s'effiloche tout le long de la route qui contourne l'église : l'extension s'est réalisée vers le haut de la pente (mairie-école) à l'ouest. Une seule maison de bourg traditionnelle à 2 travées a pu être repérée, face à l'église. On y rencontre de préférence des maisons de maître (7) à plusieurs travées, ordonnancées, dont une sans étage à Vinaigre, dominant le paysage, les autres ont été édifiées autour de l'église. 16 fermes comportant des caractères patrimoniaux sont réparties sur le territoire. Les matériaux essentiels sont la terre crue (torchis, brique crue) et le galet. Celui-ci peut être mélangé à du moellon marneux local. Le pan de bois avec torchis est présent à Bouillaïrou (en ruines), avec traces d'encorbellement sur la façade postérieure du Bascou, en faible encorbellement à Les Houstesses sur un sous-bassement en galet et, pour l'habitation contigüe, sur un sous-bassement en brique crue (traces de remaniements). On rencontre encore le pan de bois sur la ferme monumentale en ruines de Le Vernes, associé à de grandes fenêtres rectangulaires. Plus couramment, la maçonnerie en briques crues sur sous-bassement de galet se vérifie à l'ancienne ferme du charron, à Monplaisir, sans étage, à Les Houstesses, à Lagréoule dotée de grands volumes. Les encadrements de baies rectilignes combinent souvent la brique et la pierre taillée dans un calcaire marneux légèrement grisâtre (village, Ferme Madière, Le Bascou ). Les maisons de maître du village présentent des façades ordonnancées à trois travées, avec linteaux segmentaires écrasés, appuis en grès, et occuli en brique.

  • Typologies
    maison-bloc en habitat aggloméré, à deux ouvertures à l'étage ; maison de maître en habitat aggloméré, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendances en alignement ; logis en rez-de-chaussée ; avant-toit débordant ; génoise à deux rangs de tuiles ; génoise à trois rangs de tuiles ; demi-lune ; occulus ; rose de terre cuite ; pan de bois en encorbellement
  • Toits
    tuile
  • Murs
    • bois
    • torchis
    • calcaire
    • grès
    • brique crue
    • brique
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moellon
    • galet
    • maçonnerie
    • pierre de taille
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 67
    • repérées 25

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0576614 ; 6222950/0576663 ; 6226486/0582021 ; 6226386/0581972 ; 6222846/0576614 ; 6222950
  • 43.0951821052091, 1.48559300364889/43.1269885478242, 1.48536188481318/43.1269935385195, 1.55116814841381/43.0951509950711, 1.55136399811516/43.0951821052091, 1.48559300364889
  • oeuvre sélectionnée
  • IVC09225_SPCCOPAMIE
  • accessible au grand public
  • Madière
  • 20220315_R_01
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées