• inventaire topographique
ferme dite du Grand Bosc
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes du Pays de Pamiers

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Saverdun
  • Commune La Bastide-de-Lordat
  • Lieu-dit Le Grand Bosc
  • Cadastre 1984 B 912
  • Dénominations
    ferme
  • Appellations
    du Grand Bosc
  • Parties constituantes non étudiées
    logement, étable à chevaux, étable à vaches, fenil, pigeonnier, remise agricole

La Carte de Cassini mentionne une ferme au nom de ""Le Bosc"". Le Bosc apparaît aussi, comme métairie, sur le plan du cadastre napoléonien de 1812. Le bâti y est matérialisé sous la forme de deux alignements séparés et parallèles orientés est-ouest. L'alignement sud a été entièrement transformé. L'emprise au sol de l'alignement nord se retrouve dans la construction actuelle. Un hangar bas a été rajouté depuis sur le flanc nord de ce bâti. L'analyse de l'édifice permet de dégager trois phases dans ce bâtiment dont la plus importante, au centre, serait aussi la plus ancienne. La présence de corbeaux sous la toiture indiquent une mise en défense possible au 17e siècle, voire antérieurement. La date (1590) figurant dans le blason encastré au-dessus d'une des portes d'entrée et orné d'une devise, est un remploi provenant probablement du château de la Bastide-Garderenoux. L'extrémité orientale, aujourd'hui à usage d'habitation, présente quelques caractères datables du 18e siècle (bandeau peint). L'ensemble du bâtiment a subi des transformations vers le milieu du 19 siècle, notamment les encadrements d'ouvertures et la génoise. D'après la situation du Bosc, il pourrait s'agir de la ferme citée en 1956 par Roger Brunet comme la plus importante de La Bastide-de-Lordat, avec 71 ha.

  • Remplois
    • Remploi provenant de Commune : La Bastide-de-Lordat
  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : milieu 19e siècle
  • Dates
    • 1590, porte la date

Du fait des remembrements de terres, la vallée de l'Hers, désormais vouée aux cultures extensives, a perdu son caractère bocager, hormis autour du Grand Bosc (ou Grand Bois), toujours ceinturé de quelques bosquets résiduels au pied du versant que domine le village. Il s'agit d'une vaste exploitation agricole composée de deux bâtiments parallèles orientés est-ouest, complétée par deux hangars. Le bâtiment sud, à l'abandon, est entièrement dénaturé. Seul le bâtiment aligné au nord a conservé ses caractères architecturaux traditionnels. C'est une bâtisse imposante de plan rectangulaire, monumentale pour l'échelle locale par ses proportions aussi bien en hauteur qu'en longueur, coiffée d'un toit continu à deux versants avec croupes aux extrémités. L'ensemble présente une structure traditionnelle de logis à l'étage, au-dessus de locaux réservés à la stabulation. Malgré les difficultés de lisibilité dues à une végétation envahissante et à différents remaniements, les deux travées centrales se distinguent des autres par l'absence de baies de comble et la présence d'une porte d'étable très large, maçonnée en brique et pierre avec présence de chanfrein, couverte en arc segmentaire. Au-dessus de cette porte a été incrustée a posteriori une pierre sculptée où figure un blason entouré par une inscription gravée : ""1590 - . O DOMINE . DE LORDATO . PROPITIUS ES . DOMINO"". Sur la gauche de cette porte, est percé un jour d'aération constitué de quatre pierres taillées avec chanfrein également. En partie haute, au-dessus de l'ancien logis, la génoise laisse apparaître un épais corbeau de pierre, saillant, que l'on retrouve au même niveau sur la façade postérieure. A l'ouest de ces deux travées centrales, la partie de bâti qui les prolonge comporte un grenier à réserves au-dessus de l'étage. Le caractère hétérogène des baies évoque des dépendances. L'extrémité orientale du bâtiment est apparemment réservée à l'habitation. Elle est percée de fenêtres sur le mur gouttereau et sur le mur pignon. La rusticité des ouvertures à piédroits de brique, appuis et linteaux de bois, contraste avec le soin décoratif particulier apporté à l'enduit où l'on retrouve la tradition locale du bandeau lissé peint en blanc sous la génoise. Celle-ci est à rangs alternés de briques et de tuiles et fait le tour continu du bâti. L'enduit à la chaux très dégradé laisse voir le matériau d'origine en moellons calcaires grossiers. Sur l'aire d'arrivée s'élève un grand hangar avec une charpente à deux versants sur poteaux de bois.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • bois
    • enduit partiel
    • moellon
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
    • pignon couvert
  • Typologies
    exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendances en alignement ; génoise à deux rangs de tuiles ; décor peint en façade ou en encadrement d'ouverture
  • État de conservation
    mauvais état

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0595677 ; 6226634
  • 43.1313525080352, 1.71879381604557
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • La Bastide-de-Lordat
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées