Dossier d’œuvre architecture IA09000214 | Réalisé par
  • inventaire topographique
château de Malportel
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Saverdun
  • Commune Gaudiès
  • Lieu-dit Malportel
  • Cadastre 1985 B 888
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    pigeonnier, four à pain, parc, remise agricole, logement, écurie

François de Baron, viguier à Pamiers, fait construire le château en 1565, sur des terres roturières de Malportel. Il en subsiste toujours le logis remanié, des baies en pierre calcaire chanfreinée et une archère canonnière. En 1632, Catherine de Baron, héritière, fille d'un des commandants du château de Pamiers, également viguier de cette ville, réside à Malportel. En 1645, elle épouse François de Johannis de Gargas de Maurand, issu d'une famille de capitoul, qui devient seigneur du lieu. Le château est peu habité de la 2e moitié du 17e siècle au début du 18e siècle, jusqu'à ce que César, fils de François de Gargas, entreprenne la restauration du manoir où il est né. Le logis primitif est agrandi et éclairci avec la construction de 2 ailes encadrant celui-ci et une petite cour. La façade est, encadrée par 2 tours, est modifiée, la tour polygonale est noyée dans le nouveau bâtiment formant une aile, tandis que la tour ronde se trouve en saillie. Les dates portées 1753 et 1756, respectivement sur l'aile est et sur le logis, correspondent à cette campagne de construction, les décors peints, les génoises et les encadrements de brique arqués segmentaires en sont les témoins. Sans doute à la même époque sont construites des annexes, dont le logement du maître valet accolé à l'aile est. L'ensemble est complété par un grand jardin d'agrément. Le château est régulièrement habité jusqu'à la fin des années 1760. Une chapelle, aujourd'hui disparue, est mentionnée de 1645 jusqu'au 4e quart du 18e siècle. La métairie de Malportel est vendue à la Révolution. En 1942, un incendie détruit la grange et le logement du maître valet dont subsistent encore les murs. La propriété est vendue en 1972 et l'édifice est alors inoccupé et n'est plus entretenu. En 1983, le domaine est racheté et d'importants travaux sont réalisés : nouveaux enduits, modification de la façade ouest du corps principal et percement de nouvelles baies aux encadrements de ciment.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 16e siècle
    • Secondaire : milieu 18e siècle
  • Dates
    • 1565, daté par source, porte la date
    • 1753
    • 1756

Le château, tourné vers le sud, est proche d'un ancien gué sur l'Hers. Le corps principal est constitué d'un logis encadré par 2 dépendances. 2 tours rondes sont situées sur le logis, l'une à l'angle est, l'autre, à base polygonale non visible de l'extérieur, à l'angle est du logis et de l'aile est. La façade sur cour du logis principal, non ordonnancée, présente 3 niveaux d'ouvertures plus un soupirail des 3 époques de construction, pierre calcaire chanfreinée, brique arquée segmentaire et ciment. A l'inverse, la façade arrière est ordonnancée avec des remaniements. Les murs du logis principal sont enduits avec pour seul décor un cadran solaire peint. La tour d'escalier a un accès à chaque niveau. Ses murs en moellon calcaire sont enduits à la chaux. Une archère canonnière est conservée du côté de l'Hers. Les 2 ailes latérales présentent 3 travées ordonnancées de baies différentes : portes cochères cintrées encadrées de brique, baies d'aération en pierre calcaire, porte mêlant brique et pierre, et fenêtres aux encadrements de brique arqués segmentaires. En décor, 2 bandeaux encadrant le 2e niveau, des oculi en forme de losange, un bandeau peint situé sous le toit et une génoise peinte en blanc avec 2 rangs de tuiles encadrés de 2 rangs de briques ou avec 3 rangs de tuiles sont réalisés. Les 3 étages communiquent avec ceux du logis principal par un léger dénivelé. Ce bâti en U est couvert d'un toit à 2 pans en tuile creuse. Les annexes se constituent, à l'est, du mur arrière du bâtiment détruit en 1942, puis d'un ensemble abritant une ancienne écurie et le logement des gardiens avec des baies aux encadrements de brique remaniés, des murs en moellon calcaire recouverts d'un enduit affleurant. La couverture est un toit à 2 pans en tuile mécanique. De l'autre côté du chemin d'accès, dans l'alignement de la voie se trouve une série de hangars. Autre dépendance : un four à pain surmonté d'un pigeonnier sous lequel est creusée une cave. Il comporte un enduit couvrant avec un chaînage d'angle en pierre calcaire taillée, une génoise constituée de 3 rangs de tuiles et un toit à 2 longs pans, couvert en tuile creuse avec un épi de faîtage. L'ensemble bâti est situé au sein d'un parc paysager formé d'espaces arborés, de haies, de vergers et d'alignements de platanes.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile mécanique
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier en équerre

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • 0596978 ; 6230936
  • 43.1702303829013, 1.73392712229379
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • Gaudiès
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées