• inventaire topographique
maison de maître de Guilhot
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers-ouest
  • Commune Benagues
  • Lieu-dit Guilhot
  • Cadastre 1981 B 391

La maison de maître de Guilhot n'apparaît pas sur le plan du cadastre napoléonien de 1824. La parcelle de forme trapézoïdale indiquée au sud de la maison (actuel jardin) n'était alors qu'un pré en bordure de rivière. A cette date, le méandre de l'Ariège, moins prononcé dans sa courbe qu'aujourd'hui, était presque tangent avec l'ancien canal d'amenée de la forge qui traçait une ligne droite depuis la bordure orientale du château de Guilhot jusqu'au site des forges. La remise située à quelques mètres au nord de la maison (accolée au talus du canal actuel), pourrait correspondre à la grange indiquée sur le plan de 1824. Terres et grange relevaient en 1824 du Domaine de Guilhot. La demeure étudiée a été édifiée à mi-chemin entre le château et les forges, au cours de la 2ème moitié du 19e siècle seulement. La tradition orale prétend que cette maison aurait été bâtie par l'un des généraux de l'armée de napoléon III, après 1860. Sa construction pourrait être postérieure à la cession en 1868 du Domaine de Guilhot par les héritiers de Jean-François Joseph de Thonel d'Orgeix, décédé en 1856. L'acte de vente du Domaine de Guilhot du 22 juillet 1928, en donnant les confronts du château à la date de 1928, indique comme confront, au nord, ""les héritiers de Monsieur Hébert et la rampe d'accès aboutissant à la passerelle"". Cette passerelle correspond bien à la limite méridionale de la propriété. Le nom de Hébert mentionné désigne le propriétaire présent tout au plus dans les premières décennies du 20e siècle. A l'origine de la construction, la façade antérieure avait été prévue à l'ouest, ce qui laisse supposer l'existence d'un chemin d'accès direct depuis la route de Guilhot (R.D. 11). Or, entre 1880 et 1915, le nouveau canal d'amenée à l'usine hydroélectrique de Guilhot est implanté à quelques mètres à l'ouest de la demeure, sur un talus surélevé, supprimant cet accès. L'orientation principale de la maison s'en est trouvée dénaturée, la façade postérieure, côté est, devenant de ce fait façade principale. A l'est, l'accentuation de la courbure du méandre a généré une extension des berges favorable à l'environnement de la demeure. Depuis 2003, cette maison est réaménagée en maison d'hôtes et s'intitule ""L'écureuil gaucher"".

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

La maison de maître est située à l'extrémité d'une prairie naturelle de niveau, au nord de l'ancien château de Guilhot, et à quelques mètres à peine à l'est du canal d'amenée de l'usine hydroélectrique. La proximité des rives de l'Ariège, dont le méandre à ce niveau s'est accentué et élargi vers l'est, lui permet de disposer de véritables abords paysagers avec bosquets d'arbres. Depuis le chemin d'accès qui longe le jardin en prairie au sud, on aperçoit le mur-pignon latéral. La maison est de plan rectangulaire, couverte par un toit débordant sur les quatre côtés. La façade antérieure est tournée à l'ouest où la perspective butte désormais sur le haut talus du canal d'amenée. Pour cette raison, la porte ouverte en façade postérieure à l'opposé, côté rivière, joue le rôle aujourd'hui d'entrée principale. La façade antérieure présente une ordonnance régulière avec ses trois travées de percements axées sur la porte centrale en rez-de-chaussée. Les fenêtres, rectangulaires, sont de grandes dimensions en rez-de-chaussée, et diminuent aux étages supérieurs, gardant sous la toiture les proportions d'un étage habitable. Bien que masquée par l'enduit, la construction est très probablement en galets de rivière. Les chaînes d'angle, harpées, sont en brique, ainsi que les encadrements de fenêtres, à l'exception des appuis en pierre de taille. Précédée par deux marches, la porte d'entrée est protégée par une marquise de verre posée sur deux supports en fer forgé à décor de volutes. Elle donne accès à un large vestibule prolongé par un escalier tournant. Les volumes intérieurs, amples et fonctionnels, n'ont conservé aucun décor d'origine. La façade postérieure présente une ordonnance symétrique mais des percements moins nombreux, sans baie de comble à l'exception d'une ouverture récente. La porte est large, à deux vantaux, couronnée d'une imposte vitrée. Elle est surmontée à l'étage d'une baie qui éclaire la cage d'escalier.

  • Murs
    • brique
    • galet
    • maçonnerie
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant suspendu
  • Typologies
    maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; avant-toit débordant

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0587452 ; 6220232
  • 43.0725305862023, 1.61918269676363
  • oeuvre sélectionnée
  • IVC09225_SPCCOPAMIE
  • accessible au grand public
  • Benagues
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées