Un long canal d'amenée, fonctionnant à d'autres fins dans une partie de son sours, draîne les eaux prises sur la rive gauche du Sios (1500 m). Il est construit de murs, se servant même parfois des façades des maisons, dans la partie traversant la ville. Pour franchir le Labat, il se transforme en coursier en bois, adossé au pont de la Départementale 117. Il est soutenu par des pilotis et repose sur 2 culées. A l'autre extrémité du pont, le canal bifurque en angle droit et débouche dans un réservoir, réduit de deux-tiers.£Jadis, les eaux étaient divisées vers le grand réservoir de la roue et le petit réservoir de la trompe ; ce dernier souterrain subsiste encore aujourd'hui au chevet de la forge, cubique et bien façonné ; deux orifices rectangulaires sont bien visibles. En contrebas, le canal de fuite, presque comblé, se devine au débouché de sa partie souterraine.£La disposition des bâtiments rend bien compte du cadre de l'organisation de la forge et de ses dépendances, tels qu'on peut les connaître d'après le plan cadastral de 1810. Les portes de la forge sont bornées de part et d'autre. La forge proprement dite occupe la partie centrale des bâtisses ; l'intérieur est comblé par les décombres. Il reste dans l'angle sud-sud-est, à l'emplacement présumé du creuset, un conduit en partie écroulé avec des résidus bien marqués de suie.