Le territoire communal, en dehors de l'ancienne ville nouvelle, s'est toujours caractérisé par l'importance de son habitat dispersé. Ce trait que l'on retrouve à la Tour-du-Crieu, pourrait être lié au mode d'exploitation monastique, la commune s'étant trouvée au Moyen Age sous la tutelle de l'abbaye Saint-Antonin. Aujourd'hui, 22 fermes peuvent être repérées sur la commune. Le cadastre napoléonien (1838) recensait, en plus du hameau de Garret, 4 fermes (La Bourdette, Le Fauré, Laparre, La Bourdasse) et 20 métairies. Sur la Carte de Cassini (milieu 18e siècle), on dénombrait déjà 22 fermes et métairies. On remarque une stabilité du nombre et des implantations de ces exploitations. La plupart d'entre elles sont restées en place, mais leur emprise au sol a souvent subi des modifications. En élévation, sur l'ensemble des fermes et métairies existant sous l'Ancien Régime, une bonne dizaine conserve encore visibles quelques dispositions du 18e siècle (Tambouret, La Plume, Forgis...), les autres se sont étendues (Le Buc, La Cabane ou Bateguas, La Bourdette, Laparre, La Baudouine, Mérens...) ou transformées (Ranchaine, Sudres, La Bourdasse...). Ces modifications interviennent après 1838, vers le milieu ou la 2e moitié du 19e siècle. La ferme de La Cadarle a été complètement reconstruite à l'extrême fin du 19e siècle. Au 19e siècle vient aussi s'ajouter le château de Poumarède, maison de maître établie à côté de la ferme du même nom. Les bâtiments de la Tuilerie dateraient de la 2e moitié du 19e siècle, mais ils présentent aujourd'hui les caractères d'une ferme (le four a disparu). Aucune date portée n'a été relevée sur Villeneuve-du-Paréage. Pour la ferme de Loubès, seule la maison de maître, située sur la commune de Montaut, est datée (1750). Dans le village, une dizaine de maisons, identifiées sur le cadastre napoléonien, peuvent, par leurs caractères architecturaux, remonter au 18e siècle. La plupart des habitations sont datables de la 1ère moitié et du milieu du 19e siècle. A cette période, la prospérité viticole se conjugue à l'essor démographique pour stimuler la construction, ainsi que l'implantation de chais.
- inventaire topographique
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsmaison, ferme
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Aires d'étudesCommunauté de communes du Pays de Pamiers
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Adresse
- Commune : Villeneuve-du-Paréage
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Période(s)
- Principale : 17e siècle , (incertitude)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Principale : milieu 19e siècle
- Principale : 2e moitié 19e siècle
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
On rencontre sur le village, en étage, un seul exemple de pan de bois à remplissage de galet, sur un rez-de-chaussée en maçonnerie de galet. Au centre du village, la typologie de la maison de bourg est abondamment illustrée, dont une majorité à une travée. Plusieurs maisons présentent un volume trapu, sans comble ou à comble très bas. Les dépendances ne sont pas éloignées sur la périphérie mais accolées à l'habitation. Les ouvertures de chais, larges, cintrées ou en arc surbaissé, sont nombreuses dans le bourg. Certains sont transformés en étables-fenils. L'habitat a un caractère essentiellement rural, donc homogène : il ne propose aucune version de la maison bourgeoise, ni de villégiature. Sur le territoire, les fermes en alignement sont représentatives du type (Le Buc, La Cadarle, Forgis). Elles se dotent quelquefois de maisons de maître imposantes (Le Buc, La Cabane, La Bourdasse, Poumarède). La configuration du hameau de Garret, composé de deux barres d'habitat mitoyen, peut poser la question de ""l'écart"". Les matériaux du sous-sol (dépôts alluvionnaires : galets, graviers) constituent l'essentiel de la construction, tous les encadrements sont en brique. A l'exception de quelques rares rhabillages de façade, ces dernières restent sobres, seulement enduites. L'avant-toit débordant est prédominant. Les génoises sont composées de un ou deux rangs de tuiles. Quelques rares specimens présentent trois rangs de tuiles seules. Une seule corniche en brique a pu être repérée, ainsi qu'une seule maison à occuli, fermés par des rosettes en terre cuite. Des boulins en terre cuite sont encastrés dans le mur de plusieurs façades, près des baies de comble.
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Typologiesmaison-bloc en habitat aggloméré, à une ouverture à l'étage ; maison-bloc en habitat aggloméré, à deux ouvertures à l'étage ; exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendance en alignement ; maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; avant-toit débordant ; génoise à un rang de tuiles ; génoise à deux rangs de tuiles ; génoise à trois rangs de tuiles ; corniche en brique ; inclusion de vases en céramique en façade
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Toitstuile
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Murs
- bois
- brique
- enduit partiel
- pan de bois
- galet
- maçonnerie
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Décompte des œuvres
- bâti INSEE 126
- repérées 59
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