• inventaire topographique
collectif communal maisons fermes
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes du Pays de Pamiers

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Saint-Martin-d'Oydes

On ne recueille aucune date portée sur l'habitat de Saint-Martin-d'Oydes. Seule l'analyse du plan et des élévations du bâti permet une datation approximative. La configuration urbaine concentrique du village (à l'origine bourg ecclésial) pourrait remonter au 10e ou 11e siècle. Nombre de murs et fondations, y compris certains éléments en pan de bois, sont probablement bien antérieurs au 18e siècle : les maisons, étroites, se sont reconstruites ou transformées sur l'emprise exigüe du bâti médiéval. Le 19e siècle marque l'explosion urbaine du village à l'extérieur du cercle initial (maisons à 3 travées ou plus). Hors agglomération, l'habitat s'est implanté sur le mode dispersé, comme l'indique la Carte de Cassini au 18e siècle. Le cadastre napoléonien (1er quart 19e siècle) mentionne 32 métairies et fermes, 8 hameaux et 5 maisons de maître. La totalité de ces sites n'a pu être identifiée, les exploitations ayant disparu, ou s'étant transformées. Seules 18 répondent à l'implantation et la toponymie observées sur le plan. Les 16 autres fermes sont des constructions nouvelles du 19e siècle. Quelques caractères architecturaux permettent de les distinguer : sur le Terrefort notamment, les fermes antérieures au 19e siècle sont souvent basses, en rez-de-chaussée avec ou sans comble, alors qu'au 19e siècle, elles sont beaucoup plus hautes et vastes. Le bâti du 18e siècle en pan de bois est encore très présent, hourdis en torchis (paille et argile crue), mais il est assez peu et mal conservé. Ont mieux résisté au temps les constructions du 18e siècle en maçonnerie, qui présentent généralement des soubassement en dur, moellons ou brique (Cantelauze, Trémoul), des maçonneries de briques crues recouvertes d'enduit (La Bourdette) ou de briques cuites, ou composées d'assises alternées de brique et de pierre (Rieumes). L'existence d'une tuilerie est attestée sur le cadastre napoléonien, près du village de Saint-Martin. Au 19e siècle, en effet, on remplace de plus en plus la brique crue par la brique cuite. De plus, l'amélioration des transports permet aux matériaux de la plaine de faire leur apparition, car on utilise souvent en sous-bassement le galet mélangé à la brique. Les baies s'agrandissent, les génoises ornent les avant-toits, les occuli et les demi-lunes apparaissent en baies de comble. Autour des années 1900, comme en plaine de Pamiers, le style régionaliste introduit le pignon en façade.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

Sur la commune de Saint-Martin-d'Oydes, les typologies du bâti sont réparties de façon nette sur le territoire. La maison de bourg, à une, deux ou trois travées et plus, n'est présente que sur le village et ses extensions. Tout le reste est occupé par des fermes en alignement. Aucun ""écart"" n'a été repéré. Parmi les fermes, une majorité est en rez-de-chaussée et comble, sans étage (Belair, Saint-Lizier, Le Gat, Fualobre, Marque, Cruchet-dessus, Buffé, Conquergne, Niort, etc.). L'argile constitue le matériau de base. Le pan de bois, avec hourdis en torchis, est très présent dans les maisons du village de la première couronne, partiellement associé à des couverts, ainsi que dans les fermes (Rieumes, Castan, Le Gat, Robert, Maroune, Laoueillère, Conquergne, etc). La plupart des maçonneries sont en brique crue ou cuite, plus rarement en moellon calcaire ou en galet. Ce dernier est surtout utilisé en sous-bassement. Les encadrement d'ouvertures sont en bois, en brique cuite, ou en pierre de taille, les chaînes d'angle en brique cuite ou en assises alternées brique et pierre. Les enduits à la chaux sont partiellement conservés. Les ouvertures de comble se déclinent en occuli (Rieumes), petites roses (maisons de village), losanges de briques, ou demi-lunes (Mondette). L'avant-toit est surtout débordant, la génoise reste peu usitée. Les hangars reposent sur des supports mixtes, soit piliers de brique, soit poteaux de bois.

  • Typologies
    maison-bloc en habitat aggloméré, à une ouverture à l'étage ; maison-bloc en habitat aggloméré, à deux ouvertures à l'étage ; maison de maître en habitat aggloméré, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendances en alignement ; logis en rez-de-chaussée ; maison à porche ; avant-toit débordant ; demi-lune ; occulus ; losange ; rose de terre cuite
  • Toits
    tuile
  • Murs
    • terre
    • torchis
    • bois
    • brique crue
    • brique
    • calcaire
    • pierre
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moellon
    • galet
    • appareil mixte
    • maçonnerie
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 110
    • repérées 75

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • 0574076 ; 6228251/0574170 ; 6233000/0579459 ; 6232901/0579389 ; 6228142/0574076 ; 6228251
  • 43.1424097637385, 1.45317576657361/43.1851339036382, 1.45318754290936/43.1851558656744, 1.51821179590056/43.14234586756, 1.51844901960404/43.1424097637385, 1.45317576657361
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • Saint-Martin-d'Oydes
  • 20220315_R_01
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées