Aucune date n'est portée sur les maisons et les fermes de Saint-Amans. Seule l'étude comparée du bâti et du cadastre napoléonien permet de mesurer la proprotion de maintien de l'habitat ancien. On décèle l'existence possible de deux ""écarts"" dans le village et au hameau de Vergnes, c'est-à-dire à proximité de l'ancienne maison forte (aujourd'hui mairie) et de l'ancien château du Castela. Cependant, si les formes parcellaires de ces ""écarts"" paraissent bien identifiables sur le plan de 1824, les transformations ultérieures en ont modifié l'aspect architectural. Leurs élévations présentent des typologies du 19e ou du 20e siècles. D'après l'annuaire départemental de 1907, les habitants se répartissaient sur le village, ses trois hameaux (Vergnes, Fourtic et Couderc) et trois métairies importantes : Olivier le Neuf, Olivier le Vieux (disparues) et la ferme Grenoble dite Fériol, construite au milieu du 19e siècle. Vergnes est le seul hameau subsistant, sa position sur la crête lui a permis de s'agrandir. Le site de Couderc est actuellement celui d'une très grande ferme réaménagée au 19e siècle, même si les façades postérieures au nord ont conservé leurs élévations du 18e siècle. D'après les témoignages oraux, les exploitations, peu nombreuses, de la commune, couvraient chacune 20 ha en moyenne. On cultivait essentiellement des céréales : blé, maïs et avoine. Avec les denrées du potager (pommes de terre, navets, betteraves) on nourrissait aussi vaches et cochons. Les labours étaient réalisés par les boeufs : la mécanisation est intervenue après 1956. L'électricité a été installée en 1953, et l'eau courante après 1962.