• inventaire topographique
collectif communal maisons fermes
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Saint-Amadou

Sur le plan du cadastre napoléonien, la commune comprenait essentiellement le bourg dont le Château se détachait au sud, puis un habitat très dispersé par ailleurs : quatre fermes (Grave, Rhodes, La Fage et Sabaranis) et un moulin à eau à Gapia. Aujourd'hui, seule la ferme de Rhodes a conservé ses anciennes dispositions du 18e siècle. La plupart des autres fermes datent de la 2ème moitié du 19e siècle (La Mounède et son moulin à vent, La Pouticaïre, Le Couteillé...). Rue Gravielle, une maison de maître restaurée conserve une structure à pan de bois et ses fenêtres en bois à linteaux curviligne du 18e siècle. En plus grande quantité que sur les autres communes du pays appaméen, des dates sont portées sur les linteaux ou les façades des maisons, gravées sur la pierre ou, plus rarement, peintes sur l'enduit. Ces inscriptions se font plus fréquentes au cours de la 2ème moitié du 19e siècle, l'usage du grès taillé en encadrement de baie se faisant plus systématique. Les dates relevées coïncident avec les périodes de prospérité communale : 18e siècle, 1ère et 2ème moitié du 19e siècle. Sous l'Ancien Régime, d'après la Carte de Cassini, la culture de la vigne s'étendait dans toute la vallée de l'Hers. Cette culture connaît un regain important au 19e siècle. Mais après le fléau du phylloxera, découvert en plaine de Pamiers pour la première fois à Saint-Amadou en 1879, l'agriculture se reconvertit dans le blé et surtout le maïs. On note aussi la présence d'un petit élevage de moutons. Après 1950, la contrée se lance dans la culture du tabac : celle-ci a été à l'origine, localement, d'une nouvelle période de prospérité qui a duré jusque vers 1980.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle
    • Principale : 2e moitié 20e siècle

L'aggloméré est dense dans le village, et la typologie de la maison de bourg y est bien illustrée. Un habitat traditionnel, aux élévations basses, est visible dans la rue des Forgerons. On ne remarque pas de dépendances éloignées. Au centre du village, en bordure de la place de l'église, s'élèvent les volumes imposants de quelques maisons de maître et de notables. Une des habitations de la place comporte un rez-de-chaussée en loggia qui abritait le café. Exceptionnelles en ce lieu, deux petites maisons jumelles, modestes mais de style villégiature, présentent des façades à pignons décorées de balcons en fer forgé. Au bas de la pente vers l'Hers et à la périphérie du village sont implantées des fermes. On rencontre plusieurs séchoirs à tabac autour du village ou des hangars sur piliers aménagés en séchoirs à tabac, ainsi que quelques chais, des écuries voire des bergeries. Sur le reste du territoire, l'habitat est dispersé, particulièrement peu dense : en effet, sur les 16 fermes repérées, une dizaine se trouvent déjà dans le village ou aux abords proches de celui-ci. La commune ne compte ni écarts, ni hameaux, excepté le site de l'ancien château. Dans le bourg, quelques élévations en pan de bois sont conservées sous l'enduit (place de l'église...), à l'exception de la maison de la rue Gravielle au pan de bois apparent. Les constructions les plus anciennes sont en moellon seul (associées parfois à une génoise à trois rangs de tuiles simples) mais la plupart sont en appareil mixte (moellon majoritaire et galet), les chaînes d'angle étant en brique. Comme ailleurs, l'habitat traditionnel plus ancien fait l'objet d'un rhabillage, et d'un décor de bandes peintes. Les avant-toits débordants, moins courants ici, cèdent la place à la génoise composée de un ou deux rangs alternés de tuiles et briques.

  • Typologies
    maison-bloc en habitat aggloméré, à une ouverture à l'étage ; maison-bloc en habitat aggloméré, à deux ouvertures à l'étage ; maison de maître en habitat aggloméré, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; maison à façade sur mur-pignon ; exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendances en alignement ; avant-toit débordant ; génoise à un rang de tuiles ; génoise à deux rangs de tuiles ; génoise à trois rangs de tuiles ; corniche en pierre ; occulus ; décor peint en façade ou en encadrement d'ouverture ; hangar agricole sur piliers de brique ou brique et pierre ; balcon
  • Toits
    tuile creuse
  • Murs
    • bois
    • torchis
    • calcaire
    • brique
    • pierre
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moellon
    • maçonnerie
    • galet
    • appareil mixte
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 110
    • repérées 71

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0592957 ; 6223084/0593004 ; 6225786/0597618 ; 6225706/0597591 ; 6222990/0592957 ; 6223084
  • 43.0990194910312, 1.68611543455155/43.1233257571695, 1.68614043486795/43.1232819032474, 1.74280399112512/43.0988526181617, 1.74300336879204/43.0990194910312, 1.68611543455155
  • oeuvre sélectionnée
  • IVC09225_SPCCOPAMIE
  • accessible au grand public
  • Saint-Amadou
  • 20220315_R_01
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Inventaire général Région Occitanie
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