• inventaire topographique
collectif communal maisons fermes
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Escosse

Sur la Carte de Cassini, un habitat dispersé caractérise la commune : hameaux à l'ouest du bourg où figure un château, métairies à l'est autour du château de Lafitte. Le nord du territoire, composé de coteaux, y paraît plus désert (Le Luc, La Vallée). Le plan napoléonien confirme ces implantations , en indique de nouvelles dont un château à Tambouret, 7 hameaux , 8 fermes et 14 métairies. Un bon nombre de ces dernières (Lafitte, Cabirol, Le Cheval blanc...) dépendaient du château de Lafitte. La question des ""écarts"" pourrait se poser avec Ginière et La Cave. Ce patrimoine rural s'est en partie maintenu jusqu'à nos jours : la plupart des hameaux ont mué en grosses fermes (Lauzy), un bon nombre de fermes ou métairies ont disparu (Rumat, Berdot ?) ou se sont transformées (Ginière, Baulias), voire reconstruites (Le Luc). Quelques unes ont conservé leurs dispositions du 18e siècle (Lamargue, Cabirol, Lapraye...). Liés à la culture de la vigne au 19e siècle, on observe des chais (Lamargue, Lamarguette, La Galerie). Les dates portées désignent des reprises (2ème moitié 19e siècle), ou des ajouts de dépendances, sauf à Baulias (1841) et Le Luc (1838). Le village a maintenu autour de l'église une emprise de bourg fortifié : les maisons suivent le plan d'une première couronne autour de l'église, puis d'une deuxième, jouxtant des parcelles de jardin laniérées. Une campagne de façadisme marque les débuts du 19e siècle. De 1808 à 1822 s'opère une extension urbaine : la maison du boulanger s'installe près du pont de l'Estrique. Elle s'intensifie vers le milieu et la fin du 19e siècle, et introduit même le ""style chalet"". L'usage des matériaux offre des repères chronologiques : jusqu'au début du 19ème siècle le moellon de calcaire marneux domine, en mélange avec la brique, en alternance de brique et de pierre taillée pour les chaînes d'angle ou les encadrements de baies. A partir de la 1ère moitié du 19e siècle, dominent le galet, en mélange avec les précédents, ou la brique crue. Le pan de bois extérieur, antérieur au 19e siècle, est conservé sur quelques maisons d'Escosse, masqué par l'enduit. Apparent, avec son torchis, il est visible sur de nombreuses fermes (Mayraute, Lauzy, Cabal blanc, La Borde...). Il persiste au 19e siècle en murs intérieurs de refend (Escloupière, La Bastisse, La Fage...). Les encadrements sont en bois ou en brique cuite, l'arc curviligne, puis segmentaire, en brique se décline du 18e à la fin du 19e siècle. On rencontre encore la génoise à trois rangs sur des bâtis du 18e siècle (Cabirol, Gibouleau, Bertré). Au 19e siècle, les modèles de baies de comble sont variés : occuli, roses, demi-lunes.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Le bâti d'Escosse témoigne d'une grande diversité, avec des emprunts multiples aux zones limitrophes. L'aggloméré y est dense, les maisons varient en volume (hauteur ou largeur) tout en conservant la typologie traditionnelle. Le pan de bois à torchis est bien présent. Les transformations concernent l'agrandissement des ouvertures en rez-de-chaussée. Certains logis de fermes ont la robustesse de la maison forte (Pot Fendu, La Vallée), ou l'élégance ordonnancée de la maison de maître (Le Luc). Plus rare, le logis de La Fage est bas, sans étage. L'appareil est mixte avec une dominante de moellons de calcaire marneux, de couleur beige grisâtre, mélangé à la brique, et des chaînes d'angle en brique et pierre taillée alternées, ou une dominante de galets mélangés au moellon. Les reprises sont en brique crue. Les avant-toits sont le plus souvent débordants. On note quelques génoises à trois rangs simples de tuiles, et la présence, plus rare, de corniches en brique. Les baies de comble proposent une gamme diverse d'ornements en roses, occuli, et demi-lunes.

  • Typologies
    maison-bloc en habitat aggloméré, à une ouverture à l'étage ; maison-bloc en habitat aggloméré, à deux ouvertures à l'étage ; maison de maître en habitat aggloméré, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; maison à façade sur mur-pignon ; exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendances en alignement ; logis en rez-de-chaussée ; avant-toit débordant ; génoise à trois rangs de tuiles ; corniche en brique ; demi-lune ; occulus ; rose de terre cuite
  • Toits
    tuile
  • Murs
    • bois
    • torchis
    • calcaire
    • brique
    • brique crue
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moellon
    • galet
    • appareil mixte
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 132
    • repérées 63

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0578994 ; 6224474/0579081 ; 6229533/0584809 ; 6229370/0584697 ; 6224461/0578994 ; 6224474
  • 43.109293454533, 1.51444566633477/43.1548030675136, 1.51434508514512/43.1542835278308, 1.58474182598183/43.1101187826961, 1.58444717562487/43.109293454533, 1.51444566633477
  • oeuvre sélectionnée
  • IVC09225_SPCCOPAMIE
  • accessible au grand public
  • Escosse
  • 20220315_R_01
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées