• inventaire topographique
collectif communal maisons fermes

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Benagues

Hormis les grands domaines, les maisons de Benagues ne sont pas datées. Quelques bâtis, en élévation, remontent au 18e siècle, plus rarement au 17e ou au 16e siècle, mais sont pour la plupart profondément remaniés. La majeure partie a été édifiée au 19e siècle, surtout 2ème moitié du 19e siècle. A cette période, l'habitat du village se densifie fréquemment en hauteur. Cette pratique est à mettre en relation avec l'essor de l'activité métallurgique qui attire au village les taillandiers et les forgerons. Les artisans partagent leur activité entre l'usine et la terre. L'habitat reflète un mode de vie agricole, avec étables et greniers intégrés. Les granges, réparties à la périphérie, sont aujourd'hui moins lisibles car elles tendent à être transformées en maisons sous la poussée immobilière. La demeure de notable est absente du village. En dehors du village, l'occupation humaine répond à une organisation domaniale jusqu'au 20e siècle. Le plan du cadastre napoléonien de 1827 ne mentionne que peu d'implantations isolées. A part les domaines agricoles générés par les anciennes métairies seigneuriales (Charly, Fourcade), seule figure la ferme de Barrau, sans que l'on puisse déterminer à quel domaine elle se rattachait. A la fin du 19e siècle apparaissent deux maisons de maître isolées, d'allure bourgeoise, à Guilhot et au Camp du Vignal. Au 20e siècle, l'habitat s'étend hors du village, le long des voies d'accès, et en bordure de la RD n°11. La fertilité du sol de la commune a toujours été reconnue et favorisée par des canaux d'irrigation dès 1808. Le plan de 1827 mentionne de nombreux vergers : au début du 19e siècle, la plaine autour de Pamiers est réputée pour son activité fruitière et les habitants de Benagues tirent leur subsistance des fruits vendus au marché de Pamiers. La vigne, plantée sur les coteaux, reste à usage familial et ne nécessite pas de chai. Chaque maison possède en propre sa cuve et son pressoir. Pour la 2ème moitié du 20e siècle, l'enquête orale évoque, à côté d'une polyculture traditionnelle, une culture importante de tabac, séchée dans les hangars. Aujourd'hui, agriculture et élevage sont répartis sur deux exploitants seulement.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Commune de petite superficie, Benagues possède un habitat essentiellement concentré sur le village, constitué de plusieurs petites places triangulaires bordées de maisons hautes, quelquefois à deux étages. Quelques combles témoignent d'un rehaussement destiné à les rendre habitables. La maison courante conserve sa typologie de maison-bloc avec ancienne étable en rez-de-chaussée, majoritairement à une travée, ou bien encore à deux travées en façade. L'appareil est surtout composé de galet, avec des cassons de brique mélangés au mortier pour la tenue. Les enduits à Benagues ont la particularité de comporter, outre la brique, des inclusions de laitier de fonte, morceaux de fonte noire ou mache-fer provenant de la forge Subra de Guilhot (la place en était pavée). Des poteries en terre cuite sont incluses dans la maçonnerie des façades. Les avant-toits débordants l'emportent sur les génoises. Les dépendances sont généralement dissociées des maisons d'habitation. Les granges et remises occupent le fond de petites ruelles en bordure du centre aggloméré. Elles présentent sur la rue de larges échancrures comblées par un essentage de planches horizontales ou verticales. Une seule remise possède un clayonnage croisé. La ferme de Barrau illustre la typologie des fermes en alignement juxtaposant plusieurs logis, agrandies aux extrémités par des dépendances. Les maisons de maître, sans décor, se distinguent par leurs proportions et leur travées régulières.

  • Typologies
    maison-bloc en habitat aggloméré, à une ouverture à l'étage ; maison-bloc en habitat aggloméré, à deux ouvertures à l'étage ; dépendance dissociée du logis ; maison à façade sur mur-pignon ; avant-toit débordant ; exploitation agricole en habitat dispersé, comportant logis, éventuellement logements et dépendances en alignement ; inclusion de vases en céramique en façade ; maison de maître en habitat dispersé, à trois ouvertures ou plus à l'étage ; essentage de planches
  • Toits
    tuile creuse
  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • bois
    • torchis
    • grès
    • pierre
    • enduit
    • enduit
    • essentage de planches
    • essentage de tôle
    • galet
    • maçonnerie
    • moellon
    • appareil mixte
    • pan de bois
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 79
    • répérées 25
    • étudiées 7

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • 0585487 ; 6219760/0585544 ; 6221852/0587702 ; 6221839/0587725 ; 6219861/0585487 ; 6219760
  • 43.0679709919501, 1.59517047368391/43.08679267789, 1.59541312385819/43.0870177537146, 1.62189313139979/43.0692338373829, 1.62259870968895/43.0679709919501, 1.59517047368391
  • oeuvre sélectionnée
  • IVC09225_SPCCOPAMIE
  • accessible au grand public
  • Benagues
  • 20220315_R_01
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées