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Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Saint-Victor-Rouzaud

La création de la commune demeure un fait obscur, néanmoins il y a tout lieu de supposer qu'elle fut d'abord une paroisse, bien centrée sur un vaste territoire à vocation rurale, et placée à un carrefour de chemins. La Carte de Cassini (1ère moitié 18e siècle) la positionne ainsi, au milieu d'un habitat très dispersé composé de hameaux sur la moitié nord de la commune (tout le long du vallon de l'Estrique), dont un hameau avec château à Rouzaud, et de fermes ou métairies sur la moitié sud, plus élevée. La commune appartenait au Moyen Age aux localités détenues en commun au 13e siècle par l'abbaye Saint-Antonin, puis par l'évêque de Pamiers, comprises dans les fiefs du Comte de Foix et rappelées dans le paréage de 1308. Celui-ci énumère les communes placées dès lors sous la tutelle royale, représentée par une viguerie royale implantée aux Allemans. A la fin du Moyen-Age et jusqu'à la Révolution, seuls (de l'ancien paréage de 1308) relèvent de l'administration royale les lieux des Allemans, Saint-Amadou, Ludiès, Le Carlaret, Villeneuve-du-Paréage, Saint-Victor et deux autres communautés. On sait qu'au 17e siècle la charge des impôts était telle que la commune ne pouvait plus les payer. Sur le plan démographique, de 239 habitants pour l'an 12, la population passe à 455 en 1866 avec le rattachement de la commune de Rouzaud. La nouvelle commune rassemble 322 habitants en 1907. Elle n'en compte plus que 161 au dernier recensement.

Commune du Terrefort, d'une surface de 1304 ha, Saint-Victor-Rouzaud est située à 8 km au sud-ouest de Pamiers. Son territoire est composé de différents modelés : au nord, ceux des derniers coteaux molassiques à faible relief qui précèdent la chaîne du Plantaurel, traversés en leur centre par le vallon alluvial de l'Estrique qui prend sa source sur la commune ; au sud, un autre modelé en forme de longue crête, parallèle au chaînon principal du Plantaurel, formé d'une masse accumulée de poudingues sous-pyrénéens. Les altitudes s'élèvent vers le sud et varient de 300 m dans la vallée de l'Estrique à 530 m sur la crête. Le sous-sol est composé d'alluvions de rivière, surtout à l'ouest et au nord, tandis que les parties sud et est sont armurées par des bancs de poudingues et de calcaire. La commune est recouverte de 350 ha de bois, situés surtout au sud-ouest, sur les versants proches du Plantaurel, où de hautes collines boisées occupent le territoire, et de 950 ha environ de cultures et de prairies, qui composent surtout le paysage du nord-ouest, où les champs s'étendent sur les versants peu pentus de molles collines. Le principal axe routier de desserte, la route départementale D 13, emprunte la vallée de l'Estrique. L'habitat n'est pas constitué d'un village proprement dit mais de plusieurs hameaux et de fermes disséminées.

Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003