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  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes du Pays de Pamiers

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Saint-Martin-d'Oydes

Comme Saint-Michel, la paroisse de Saint-Martin-d'Oydes dépendait en 960-70 du Temporel de l'évêque de Toulouse. Celui-ci étant d'abord placé sous la sauvegarde du comte de Toulouse, puis sous celle du roi, la paroisse de Saint-Martin-d'Oydes échappa à toute influence fuxéenne. Le village a probablement été à l'origine un village ecclésial (10e ou 11e siècle). Le château, l'église et le village sont mentionnés en 1175 dans un acte de donation fait par D. Villemur. Le cartulaire du Mas-d'Azil évoque pour l'église le vocable de ""Sancti Martini de Doidas"" (""de Devotas"" ?) devenu d'Oidas puis d'Oydes. Il y eut plusieurs autres églises (disparues) sur la commune : l'église Saint-Raymond, avec cimetière, mentionnée en 1235, la chapelle de la Croix de Ranes, et l'église de Latou mentionnée sur un Terrier du 17e siècle. En 1238, dans la mouvance des fondations d'agglomérations, une grande charte de coutumes est accordée aux habitants par les co-seigneurs de Saint-Martin-d'Oydes, également co-seigneurs de Saverdun : cette attribution assimile le village à une bastide. La charte de coutumes évoque notamment la pêche libre de droit, le droit de chasse, l'interdiction des décharges publiques dans les fossés et les rivières, des blasphèmes contre la religion, des jeux de hasard... Elle mentionne aussi l'entretien des murailles dont on ne connait pas la forme. Le fort de Saint-Martin, ses murailles et ses fossés sont attestés dans la reconnaissance de 1549. Château et village auraient été reliés par leur système défensif, ainsi que par leurs fossés. L'ancien cimetière occupait l'actuelle grande place entre le village et le château. Une sénéchaussée royale, créée en 1270, comprenait entre autres Saint-Martin-d'Oydes. A partir de 1318, la paroisse de Saint-Martin-d'Oydes, avec celles d'Esplas, Saint-Michel et Lescousse, relèvent du diocèse de Rieux. Avec ces trois autres communes, Saint-Martin aurait formé ""un seul corps de consulat pour la taille"". La Chambre épiscopale de Gaudiès, chef d'une importante châtellenie, comprenait en particulier sur le Terrefort les seigneuries d'Esplas, Saint-Michel, l'Escousse et Saint-Martin-d'Oydes. A partir du 14e siècle, la seigneurie sera détenue par les familles d'Arnave, puis de Marquefave, de Nostens, enfin de 1553 à 1713 par la famille de Castet. Le 15 mai 1572, Blaise de Villemur, seigneur de Gaudiès, vend pour la somme de 500 livres à Noble Manaud de Castet, seigneur de Saint-Martin d'Oydes, son droit de suzeraineté sur cette seigneurie, droit qui relevait jusqu'alors de la baronnie de Gaudiès. Au 18e siècle, les seigneurs de Saint-Martin sont aussi seigneurs de Saint-Michel et de Lescousse. La grande particularité de cette agglomération est son plan circulaire, rare en Ariège. A partir du 19e siècle, l'agglomération s'est étendue à l'extérieur de ce plan concentrique. Les fermes, nombreuses, ont maintenu une forte densité de peuplement malgré le caractère isolé du bâti, jusqu'à 719 habitants en 1866. Ce taux a décru régulièrement : la commune comptait moins de 250 habitants dans les années 2000.

Saint-Martin-d'Oydes est l'une des communes du Terrefort les plus excentrées du canton de Pamiers-ouest. Située à 16 km de Pamiers, d'une superficie de 1.164 ha, elle constitue avec Esplas, Lescousse (non étudiée) et Saint-Michel, l'extrémité nord-ouest de la Communauté de communes du pays de Pamiers. Les collines molassiques du Terrefort, veinurées par leurs bancs de marne calcaire, composent la majeure partie de son territoire. Les altitudes varient entre 263 m et 380 m. Le réseau hydrographique y est relativement important : les coteaux vallonnés sont traversés par une étroite plaine alluviale qu'arrose le ruisseau du Latou dont le cours, d'abord sud-nord, forme un coude à partir de Saint-Martin vers le nord-ouest et la vallée de la Lèze. La présence de l'eau a permis de creuser quelques étangs artificiels sur les premières hauteurs au-dessus du Latou. L'arbre est présent en ripisyle et en petits lambeaux dans les pentes. Ce sont les cultures et les prairies qui dominent. Le village occupe le fond de cette petite plaine et consiste en une agglomération au plan original et homogène, comprenant une succession d'anneaux (bâtis, jardinets, puis ""chemin de ronde"") enroulés autour de la place de l'église. Un habitat plus effiloché s'étire le long des voies de communication qui convergent vers le village. L'habitat aggloméré est concentré sur le village. Hors le village, la population se répartit sur des fermes disséminées sur la commune.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0574076 ; 6228251/0574170 ; 6233000/0579459 ; 6232901/0579389 ; 6228142/0574076 ; 6228251
  • 43.1424097637385, 1.45317576657361/43.1851339036382, 1.45318754290936/43.1851558656744, 1.51821179590056/43.14234586756, 1.51844901960404/43.1424097637385, 1.45317576657361
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • Saint-Martin-d'Oydes
  • 20220315_R_01
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003