Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Le Carlaret

Le village doit son origine à un château fortifié nommé Castlar, établi sur une hauteur dominant la vallée de l'Hers, disparu très tôt au cours du Moyen Age. Enrichie grâce aux donations, l'abbaye de Saint-Antonin, en 1198, reçoit le château du Carlaret du Comte de Foix. Le village se développe à proximité du château. Nommé Le Carla, il reçoit en 1204, de Raimond Roger de Foix, un acte de coutumes (avec règlement de justice) évoquant la question du défrichement, qui l'assimile à une sauveté. La paroisse, sous le vocable Saint-Saturnin, est une fondation bien antérieure au 13e siècle (ancien site gallo-romain ?). Sur le cadastre napoléonien, le village est un simple hameau, à quelques mètres de l'église. Le château fut inféodé bien avant le 13e siècle à la famille seigneuriale de Castlar. Arnaud du Carlaret rend hommage, en 1248, à l'abbé de Saint-Antonin. Durant tout le Moyen Age, l'histoire du Carlaret se confond avec celle de l'abbaye, ainsi que celle du Comté de Foix. La communauté subit en effet les conséquences des conflits de pouvoir entre les deux autorités : Le Carlaret est saccagé par le comte entre 1295 et 1297, en représailles à un désaccord sur le paréage de Pamiers. Le paréage de 1308 la place enfin parmi une trentaine d'autres bourgs et villages sous l'autorité du roi de France, représenté localement par la viguerie des Allemans. Le Carlaret appartint par la suite pour moitié à la Temporalité de l'Evêché de Pamiers qui l'avait hérité de l'abbaye Saint-Antonin. Le 13 mai 1416, les Belpech vendent à Hugues de Lordat, seigneur de Cazenave, la seigneurie de La Bastide et un quart de celle qu'il détiennent au Carlaret, l'autre quart appartenant au chevalier Alzias Rigaud et la moitié restante à l'Evêché de Pamiers. Les Rigaud de Vaudreuil, hormis leur seigneurie de Trémoulet et le quart du Carlaret, étaient co-seigneurs par moitié de Ludiès et Saint-Amadou (l'autre moitié appartenant en indivision au roi et à l'Evêque de Pamiers). A la fin du Moyen-Age et jusqu'à la Révolution, parmi les communautés de l'ancien paréage de 1308 qui relèvent encore de l'administration royale figure Le Carlaret. En 1678, on y comptait une ferme ecclésiastique et plusieurs métairies propriétés de l'évêché. A la Révolution, on signale la vente des métairies de Baulussio (propriété des Jacobins) et de Laborie, ancienne métairie des chanoines de Pamiers. La démographie s'est maintenue approximativement autour de 200 habitants tout au long du 19e et du 20e siècle, n'accusant qu'à partir des années 1970 (135 hab) une baisse réelle qu'elle n'a pas encore compensée (145 habitants en 1999). Le siège de la commune est sur le hameau de La Bardaille. L'ancienne gare du Carlaret appartient à la branche secondaire Pamiers-Limoux qui desservait l'axe ferroviaire principal Bram-Lavelanet aménagé en 1892. Cette ligne fut déclassée en 1941.

Commune de la basse plaine de l'Hers, d'une superficie de 1000 ha, Le Carlaret est situé à l'est de Pamiers. Limitrophe de Pamiers sur sa frange ouest, elle s'étend donc aussi sur la plaine de l'Ariège. Les altitudes s'élèvent doucement vers l'est jusqu'au sommet de la crête de la première terrasse, puis de la deuxième surplombant la plaine alluviale de l'Hers. Son point culminant atteind 320 m à l'est du territoire communal, sur la crête de la première terrasse surplombant l'Hers, tandis que le point le plus bas se trouve en bordure du ruisseau de l'Estaut au centre du hameau de la Bardaille à 286 m. Outre l'Hers, le ruisseau de l'Estaut traverse également du sud au nord la commune. Il s'agit donc d'une vaste plaine d'inondation. Elle est aussi un domaine de grandes cultures. L'arbre n'est présent qu'en ripisyvle, sur les versants des deux terrasses alluviales et en relique dans quelques très rares haies ou lopins de terre. L'habitat est relativement dispersé. Il se concentre sur le hameau principal de La Bardaille, et sur quelques autres hameaux de plus faible dimension, en particulier le hameau du Carlaret lui-même, où se trouvent l'église et le cimetière. Il est également disséminé en une dizaine d'exploitations agricoles isolées. Aussi, par rapport à l'étendue de la commune, ses 145 habitants ne représentent-ils qu'une faible densité de population. Deux voies de communication importantes traversent la commune : les routes départementales D11 reliant Pamiers à Belpech, et D511 reliant Pamiers aux Pujols. La commune a conservé tous les éléments de la ligne ferroviaire déclassée Pamiers-Limoux : gare principale, gare annexe, pont sur l'Estaut et ancienne voie de chemin de fer.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0591525 ; 6223910/0591614 ; 6229778/0596988 ; 6229708/0596954 ; 6223860/0591525 ; 6223910
  • 43.1062319394702, 1.66837089534008/43.1590174163515, 1.66824844322258/43.1591828670378, 1.734281595103/43.1065851152848, 1.73501492871454/43.1062319394702, 1.66837089534008
  • oeuvre sélectionnée
  • IVC09225_SPCCOPAMIE
  • accessible au grand public
  • Le Carlaret
  • 20220315_R_01
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003