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  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes du Pays de Pamiers

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Communauté de communes du Pays de Pamiers
  • Adresse
    • Commune : Bézac

La commune de Bézac trouve son origine dans un site très ancien de l'Antiquité tardive (4e à 6e siècle de notre ère) établi sur un plateau en forme de promontoire entre le confluent de l'Ariège et de l'Estrique. Le toponyme de ce site antique, ""Avesago"", aurait donné Gaillac (lieu-dit actuel de Gaillac). Des traces archéologiques (céramiques, tuiles...) retrouvées à proximité pourraient favoriser l'hypothèse d'un village antique. La fondation de la paroisse de Bézac et de son église, édifiée sur le site de Gaillac, en bordure du promontoire, remontent à une date non connue mais sans doute bien antérieure au 10e siècle, en raison d'une part de son emplacement (l'église a probablement remplacé un ancien culte gallo-romain), d'autre part de son vocable (Saint-Pierre-aux-liens), un des plus anciens. La mise en culture du territoire était déjà bien assurée puisque, en 1002 , Roger le Vieux, comte de Carcassonne, fait don par testament à sa femme Adalaïs des alleux de Bézac et d'Escosse. En 1075, Cluny acquiert un moulin à Bézac. Dès la fin du 14e siècle,la famille des Villemur, barons de Saint-Paul et de Pailhès, une des plus grandes familles du Comté de Foix, ajoutent à leurs biens les seigneuries de Bonnac et de Bézac (la date du rattachement de cette dernière possession n'est pas précisée). Ce rattachement perdurera jusqu'au 19e siècle. Au 18e siècle, les habitants payaient leur cens en nature (5 paires de gélines, 12 setiers d'avoine), et 30 livres d'argent. Le seigneur foncier exerçait un droit de prélation sur les ventes, pour réunir ses terres. La taille, ou donation, était partagée entre le seigneur et le roi. L'agglomération s'est développée sur le mode dispersé à partir d'exploitations rurales : le site même de Gaillac est mentionné comme métairie sur le cadastre napoléonien. Certaines exploitations ont donné naissance à des hameaux (Tremège, Gerbet, Majonis) dont Trémège constitue aujourd'hui l'aggloméré principal : il est le siège de la mairie-école. Les ressources de la commune sont essentiellement agricoles. Il y a eu une tuilerie au lieu-dit Le Soubié, attestée au début du 19e siècle (cadastre napoléonien) mais qui n'est plus signalée par l'annuaire départemental de 1907 (lequel évoque par ailleurs un forgeron) : ses vestiges sont encore en place. Comptant 164 habitants en l'An 12, la population a connu un essor démographique tout au long du 19e siècle où elle a maintenu un effectif de plus de 200 habitants ( 296 en 1846) pour baisser sensiblement ensuite jusqu'à 124 en 1954. Le dernier recensement (1999) fait état de 227 habitants. Ce nombre est en nette progression actuellement car le site de Bézac, agréable promontoire au-dessus de la vallée de l'Ariège, attire les néo-rurbains.

Bézac, commune du Terrefort, d'une surface de 835 ha, est située au nord-ouest de celle de Pamiers. Le territoire communal est marqué par la ligne de crête des coteaux du Terrefort qui surplombent la vallée de l'Ariège. Celle-ci se déroule en méandre à l'est de la commune. Les coteaux constituent la majeure partie du territoire à l'ouest. Ils sont eux-mêmes entaillés par des vallons encaissés étroits où coulent quelques ruisseaux qui se jettent dans l'Estrique. Affluent de l'Ariège, L'Estrique creuse depuis Escosse une vallée encaissée au cours sinueux de direction sud-ouest/nord-est, qui traverse le territoire de Bézac dans sa moitié orientale pour rejoindre l'Ariège. Au niveau du confluent, il laisse sur sa rive droite la butte de Gaillac. Cette géomorphologie est nettement perceptible depuis l'église, implantée avec son cimetière sur un promontoire triangulaire en proue au-dessus de la confluence des deux rivières. Les altitudes varient de 250 m pour la plaine de l'Ariège à 390 m sur le Terrefort. La géologie communale est donc à cheval sur le Terrefort et la plaine alluviale de l'Ariège. Le paysage est varié, entre coteaux, crête abrupte au-dessus de l'Ariège, vallées encaissées plus ou moins larges, plaines alluviales. Avec son église excentrée, l'habitat, peu dense, ne s'est pas rassemblé dans un centre aggloméré. Il se concentre autour du hameau de Trémège, en amont de la confluence entre l'Estrique et l'Ariège, et s'étale aussi le long de la route principale (D 119), ainsi que sur les pentes plus douces des versants de l'Estrique. Le reste du bâti, peu important, est disséminé sur les hauteurs.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0581738 ; 6227777/0581753 ; 6230694/0585673 ; 6230672/0585623 ; 6227700/0581738 ; 6227777
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  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
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  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
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  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Bézac
  • IMP 20220315_R_01
Image non consultable
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003