Un arrêt des Conseils du 23 thermidor an X autorise Joseph Fauré à conserver une forge à la catalane sur l'Arget. Elle est construite en 1803. Indépendamment de cette forge, Joseph Fauré a construit un martinet vers 1815.£En 1832, Monseur Richard fait des essais pour améliorer le procédé catalan. Il explique que ""le conseiller de préfecture Fauré a mis à sa disposition sa forge de Saint-Pierre qui n'a point travaillé depuis 2 ans"". Raymond Portet fait une réclamation par voie d'affiche le 29 août 1838 contre le propriétaire de la forge qui vient de relever le barrage de 40 cm et qui a inondé ses prés.£Un décret du 29 janvier 1852 permet à Madame Brustier (propriétaire de la forge) de dériver les eaux de l'Arget et règlemente l'existence des ouvrages régulateurs de la forge mais en 1852, Monsieur Portet fait une nouvelle réclamation dans une lettre au président de la République car la solution n'a pas été mise en oeuvre.£Vers 1860, la Société Métallurgique de l'Ariège rachète la forge à la catalane et y installe des fours Martin et une fonderie. Elle la conservera jusqu'en 1902-1903, date à laquelle, elle la vent à F. Chausson et Fils, propriétaires de forges et martinets de la Rochelle, près de Foix. Saint-Pierre continuera à fabriquer de l'acier cémenté et corroyé. Elle cesse son activité dans les années 1950.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Foix-rural
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Hydrographies
l' Arget
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Commune
Ganac
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Cadastre
1848 A 230 à 234 ;
1982 A1 18, 29, 32 ;
1982 A2 425, 2426 ;
2014 A1 31 à 33
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Dénominationsforge catalane
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AppellationsForge de Saint-Pierre
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
Le circuit hydraulique de la forge est toujous en état, consolidé par endroits pour la turbine utilisant la force hydraulique. La chaussée sur l'Arget, bétonnée, avec une vanne moderne, dérive les eaux dans un canal d'amenée ayant conservé son originalité : le franchissement souterrain de la route de Saint-Pierre à Brassac à la tête du pont de Saint-Pierre. Il se jette dans un bassin conservant ses dimensions originelles ; à gauche l'ouverture de la vanne de décharge permet l'évacuaation du surplus d'eau dans un canal reliant l'Arget ; à droite les eaux s'acheminent vers la forge par un coursier en pierre prolongé par le canal de fuite.£Le cadre général des bâtiments de la forge adossés au coin du bassin et au coursier recoupe les dimensions données par le cadastre de 1848.£L'angle de la forge jouxtant le bassin est réoccupé par une turbine ; le reste des murs intérieurs de la forge, côté coursier, possède jusqu'à mi-hauteur des voûtes aujourd'hui murées, typiques de l'appareillage des forges. On note en particulier l'ouverture probable de l'arbre de la roue du marteau.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0582784 ; 6207689
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.9589901614866, 1.56470911105771
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Ganac
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie