Bernard Saint-Jean de Pointis demande, le 1er septembre 1819, la permission d'ajouter une forge à la catalane à la scierie qu'il possède non loin de son domaine de Lacombe. Treize maîtres de forge du département de l'Ariège font alors connaître leur opposition à ce projet. Pourtant, une ordonnance royale du 17 décembre1823 autorise le fils du pétitionnaire, Jean de Pointis, à construire cette usine. L'ingénieur des mines se rend sur les lieux en 1825 et constate que la forge n'est pas encore construite alors que le délai est expiré.£Dans les années 1840, le fermier de la forge de Surba a appliqué le feu de la forge à la chauffe des fers de parage. A partir de 1863, la fabrication se ralentit par suite de la rareté et de la cherté du combustible. La forge est mentionnée sur les statistiques jusqu'aux 1er et 2e trimestres de 1875. A cette date apparaît un martinet, alors qu'il est presque certain qu'un martinet a fonctionné dès le début du roulement de la forge.£L'activité de cette usine est décrite jusqu'au 2e trimestre de 1886. Elle apparaît ensuite en chômage. Les années 1887 et 1888 ne portent aucune trace de l'usine qui réapparaît en 1889.
Dossier d’œuvre architecture IA09000037
| Réalisé par
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- patrimoine industriel
ancienne forge à la catalane, actuellement pisciculture
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Ariège - Tarascon-sur-Ariège
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Hydrographies
la Courbière
-
Commune
Surba
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Cadastre
1831
A1
468
;
1986 A1 409, 412 ;
2014
A1
412
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Dénominationsforge catalane
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Destinationspisciculture
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
La chaussée en gros bocs, en travers de la Courbière, est quadrillée par un maillage en bois qui constituait le corps de la chaussée. Il s'agit d'une des rares constructions intégrales que l'on ait pu rencontrer. Le canal d'amenée rectiligne a été remaçonné ainsi que le réservoir de la forge : ce dernier, agrandi, sert de bassin de pisciculture.£Le bâtiment de la forge est totalement transformé, seule, la soucherie du gros marteau est restée en place, le prince est encastré dans le mur de soutènement du bassin. On a retrouvé près des bâtiments la partie de l'arbre de la roue avec cerclages qui reposait sur le berceau : elle appartenait à un martinet qui a succédé à la forge.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0584116 ; 6196254
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8563913881702, 1.58352719167025
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Surba
- IMP 20220315_R_01
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Date(s) d'enquête :
1985;
Date(s) de rédaction :
2014
(c) Inventaire général Région Occitanie