La forge d'Oust a été construite par la famille Polignac en 1776. Elle a passé des accords, cette même année, avec la communauté de Vicdessos pour se procurer de la mine de Rancié dans le cadre de l'échange. Le comte de Chambord devient propriétaire de la forge par son mariage avec Alexandrine de Polignac. Il sera le dernier vicomte du Couserans. Le comte vient en Couserans à la fin de 1788 pour rétablir le domaine de sa femme, ""j'ai trouvé une forge ne rendant presque rien"", explique-t-il. Il entame un procès, pendant l'hiver 1788-1789, contre Dupont, l'ancien régisseur de la forge et Michel, marchand de fer, qui s'entendaient à ses dépens.£Le 7 février 1820, Monsieur de Roquemaurel expose que les besoins du commerce l'amènent à vouloir convertir en parage une partie du fer qu'il fabrique dans la ""forge vieille"" d'Oust, c'est pourquoi il propose de transformer en martinet à fer la seconde forge existante dans la même commune d'Oust dont l'emplacement connu sous le nom de martinet est devenu sa propriété depuis que la démolition de la ""forge neuve"" a été ordonnée comme condition de l a concession accordée à Monsieur Vergnies de la remplacer par la forge de Cabre (Ordonnance royale du 6 Octobre 1819). Il ne semble pas avoir donné suite à ce projet puisque le 28 août 1828, il rédige une pétition pour convertir le bâtiment d'une forge dite ""forge neuve"" qui en chômage depuis environ 8 ans en un atelier de filature et de carderie pour les laines. L'autorisation lui sera donnée en 1832.
Dossier d’œuvre architecture IA09000034
| Réalisé par
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- patrimoine industriel
ancienne forge à la catalane
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Ariège - Oust
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Hydrographies
le Garbet
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Commune
Oust
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Cadastre
1952 X2 121, 122, 123, 126 ;
2014 X2 121, 122, 123, 126
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Dénominationsforge catalane
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle
- Principale : 2e quart 19e siècle
690 mètres en amont de la forge vieille d'Oust sur la rive gauche du Garbet, la forge neuve était alimentée par un canal d'amenée encore visible. Une chute est présente dans les bâtiments en ruines qui ne présentent rien de spécifique d'une forge catalane car plusieurs activités s'y sont succédé. La présence d'une plate-forme en gros blocs, d'une vingtaine de mètres de long sur 4,20 mètres de large, malgré l'absence de plan de détail de cette usine, permet de faire l'hypothèse: une assise où reposait le réservoir de la forge. Un canal de fuite très court d'une dizaine de mètres ramène les eaux dans le Garbet.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0555041 ; 6198027
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8670528953159, 1.22775880103529
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Oust
- IMP 20220315_R_01
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Date(s) d'enquête :
1986;
Date(s) de rédaction :
2014
(c) Inventaire général Région Occitanie