Vers 1740, le seigneur de Niaux, propriétaire de la forge, envoie une requête à l'intendant du Roussillon et du pays de Foix : sa terre de Niaux est dépourvue de bois, ""il y a déjà 4 années"", et depuis ce temps-là, la forge de Niaux ne travaille plus.£En 1786, Picot de la Peirouse décrit une grille de 19 toises de longueur sur 14 pieds 6 pouces de hauteur, d'un poids de 768 quintaux, sans y comprendre la frise, que les Etats du Languedoc ont fait installer sur un des quais de Toulouse. ""Tout le fer qui y est entré a été fabriqué à l a forge de Niaux, près Tarascon. Les différents membres de la corniche de cette barrière sont profilés avec une précision qui m'a d' autant plus étonné que j'ai su qu'ils l'avaient été dans cette forge. Cet essai fait le plus grand honneur aux ouvriers de la vallée et montre en même temps de quoi ils seraient capables s'ils étaient instruits"".£Le propriétaire ""ne peut en indiquer le titre"" lors de la rédaction des états de 1824. Jean-Paul Rousse et Lucien Saint-André demandent l'autorisation de construire un deuxième feu à la catalane contigu à celui qu'ils possèdent déjà, le 1er juillet 1835, car ils ne peuvent répondre aux demandes de fer qu'ils reçoivent. L'ordonnance royale du 18 avril 1838 leur accorde cette autorisation.£La statistique du 3e trimestre 1876 mentionne que la forge à la catalane de Saint-André est la seule en activité ""tant bien que mal"" avec Château-Verdun, ""par suite probablement de commandes pour l'agriculture"".£Une fabrique de faux apparaît dans les statistiques à partir du 2e trimestre 1880. Ces mêmes statistiques indiquent un an plus tard que la forge de Niaux a disparu et qu'elle a été convertie en martinet. Puis au 2e trimestre 1882, la forge, que l'on croyait abandonnée, a été rallumée. Les produits provenant de cette usine sont convertis en ébauches d'instruments agricoles dans le martinet qui en forme la dépendance. Elle restera en activité jusqu'en 1882-1883.£Les forges de Niaux sont encore actives grâce à la fabrication de matériel agricole. L'usine emploie 220 ouvriers et porte toujours l'appellation ""forges de Niaux"". Le canal et le bassin ont été conservés, de même que deux martinets qui avaient succédé aux forges d'origine.
Dossier d’œuvre architecture IA09000025
| Réalisé par
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- patrimoine industriel
ancienne forge à la catalane, actuellement usine métallurgique
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Ariège - Tarascon-sur-Ariège
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Hydrographies
le Vicdessos
-
Commune
Niaux
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Cadastre
1983 A1 335, 337, 338 ;
2014 A1 335, 337, 338
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Dénominationsforge catalane, usine métallurgique
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Destinationsusine métallurgique
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
- Principale : 2e quart 19e siècle
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : côte 138S-16
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0584590 ; 6192306
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8209722607668, 1.59018125792963
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Niaux
- IMP 20220315_R_01
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Date(s) d'enquête :
1985;
Date(s) de rédaction :
2014
(c) Inventaire général Région Occitanie