• patrimoine industriel
ancienne forge à la catalane, actuellement usine de talc
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Cabannes
  • Hydrographies l' Ariège
  • Commune Luzenac
  • Cadastre 1829 A 714, 715 ; 1982 A 806, 1079 : 2014 A 806, 1079
  • Dénominations
    forge catalane, usine d'extraction
  • Destinations
    usine de talc

Le jugement de la Réformation du 2 mai 1670 maintient Antoinette de Miglos de Luzenac, épouse de Hiéronime de Sales, baron de Gudanes, propriétaire de deux forges à fer, ""des bois et forêts et montagnes vacants"" qu'elle possède au lieu de Luzenac.£La forge travaille en 1747 mais ne figure pas dans l'enquête de la généralité de Perpignan de 1772 parmi les forges du comté de Foix. Dietrich ne la mentionne pas non plus dans son ouvrage de 1786 et un état des forges de l'Ariège de 1818, dressé par Delséries, ingénieur des mines, n'y fait pas allusion.£En juillet 1820, les frères de Lordat demandent la permission de construire une forge à l'emplacement de l'ancienne forge de Luzenac. Les pétitionnaires obtiennent par une ordonnance royale du 14 août 1822 l'autorisation de la reconstruire sur l'emplacement de l'ancienne.£La forge est incendiée le 20 août 1830 lors de la révolte connue sous le nom de ""guerre des Demoiselles"". Les dégâts sont évalués à 30.000 francs. Un arrêté du préfet demande à Ferradou, propriétaire, de rabaisser le barrage de la forge qu'il a surélevé, contrevenant à l'ordonnance.£Elle n'apparaît plus nominativement dans les statistiques trimestrielles à partir du deuxième trimestre 1876.£Il ne reste aucun vestige des établissements de la forge, remplacés par un moulin à talc à la fin du 19e siècle et aujourd'hui par l'usine de talc de Luzenac

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 2e quart 18e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle

La prise d'eau sur l'Ariège a été remaniée ; le canal d'amenée de l'usine, bien qu'étant d'un gabarit supérieur, reprend le tracé rectiligne du canal de la forge. Entre ce dernier et la rive gauche de l'Ariège, suivant les indications du plan de demande de construction de 1820, on remarque la présence d'une surélévation bordée d'arbres, marquée comme ""ancien canal de fuite de l'ancienne forge"", avec dans le prolongement une partie du canal d'amenée.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Archives nationales : FI4 4304 Dossier 42
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0598148 ; 6185747
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.7640511261957, 1.7570342059005
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_JBONHOTE
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Luzenac
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1985; Date(s) de rédaction : 2014