Le 14 juillet 1836, Michel Denjean sollicite l'autorisation de construire une forge à la catalane à un feu et deux marteaux au lieu-dit Laramade. Le 18 mars 1837 une demande pour construire une nouvelle forge de 10 qm attenant à celle qu'il a déjà demandé.£En réalité, ces deux forges travaillent depuis 1837 et l'ordonnance royale du 22 septembre 1843 autorise le maintien d'une forge à 2 feux avec 2 gros marteaux et un martinet de parage avec les machines soufflantes et de compression nécessaires au travail du fer.£En 1862, la statistique mentionne que l'un des établissements de Laramade est un ""haut-fourneau"". En réalité, il s'agit d'un perfectionnement de la méthode catalane ""primitive"" par le procédé de Monsieur Chenot, qui consiste à obtenir un fer d'excellente qualité. Le ""système Chenot"", qui consiste à obtenir un fer d'excellente qualité, produit avec une économie de 50 % de combustible par rapport à l'ancienne méthode, fait naître des espérances mais l'usine de Laramade n'est mentionnée sur les statistiques que jusqu'au deuxième trimestre 1870.£Les bâtiments étaient en ruines depuis plus de 6 ans lors de l'enquête de terrain (témoignage du propriétaire).
Dossier d’œuvre architecture IA09000020
| Réalisé par
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- patrimoine industriel
ancienne forge à la catalane
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Ariège - Vicdessos
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Hydrographies
le Vicdessos
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Commune
Illier-et-Laramade
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Lieu-dit
Laramade-d'en-Bas
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Cadastre
1939 B 317, 328, 482 ;
2014 B 317, 328, 482
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Dénominationsforge catalane
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
La prise d'eau, qui a complètement disparu, était située au sommet du Saut de Laramade. Le canal d'amenée, très court, d'environ 80 m et de 2,80 m de large, et bordé d'un côté par un mur très haut construit en pierre à petit appareil.£Les ouvertures des canaux de fuite sont visibles dans les fondements en gros blocs des forges qui renforcent la berge de la rivière sur une trentaine de mètres.£Il subsiste sur ce qui était jadis le sol de la deuxième forge, deux blocs de soucherie en place, recouverts de lierre et de ronces. Une croix votive en fer forgé, datée de 1842, fixée sur le mur d'une maison voisine de la forge porte une inscription ou apparaissent les mots de foyé et escolas.
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État de conservationvestiges
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : côte138S-10
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0582016 ; 6188330
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.7848086880526, 1.55963071404321
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Illier-et-Laramade
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Date(s) d'enquête :
1985;
Date(s) de rédaction :
2014
(c) Inventaire général Région Occitanie