A cet emplacement se tenait une ancienne maison de prêtre proche des hôpitaux. Jean-Nicolas d'Espaignol-Lafagette (1796-1862), propriétaire, fait construire entre 1818 et 1821 une villa de style néoclassique. Géomètre en chef du cadastre de Foix, empreint de culture classique et très impliqué dans la promotion des progès techniques, il fut probablement le maître-d'oeuvre de cette création architecturale. La villa abritera plusieurs générations de Lafagette, dont, à la fin du 19e siècle, l'écrivain Raoul de Lafagette (1842-1913) dont l'oeuvre poétique lui valut le surnom de "poète des Pyrénées".
- enquête thématique régionale, jardins remarquables
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège
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Commune
Foix
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Adresse
10 rue du Lieutenant Paul Delpech
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Cadastre
2013
AX
299
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Dénominationsdemeure
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AppellationsVilla du docteur Giralt
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
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Dates
- 1821, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
d'Espaignol-Lafagette Jean-Nicolas d'maître de l'oeuvre, auteur commanditaire attribution par travaux historiquesd'Espaignol-Lafagette Jean-Nicolas d'Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
de Lafagette Raoulhabitant célèbre attribution par sourcede Lafagette RaoulCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Villa de style néoclassique de plan massé. Le corps de logis principal est couvert en pavillon. L'édifice comporte en élévation un rez-de-chaussée, un étage noble et un étage attique. Chaque niveau est surmonté d'une corniche saillante, celle qui sépare le premier étage de l'étage attique étant plus prononcée. Le revêtement de toiture est en ardoises. La façade antérieure est tournée au sud, vers le parc. Elle comporte trois travées, encadrées par deux avant-corps latéraux à trois travées également. Les avant-corps sont percés d'arcades en plein-cintre en rez-de-chaussée, et de niches en plein cintre à l'étage. Ils sont couverts par un toit en pavillon percé d'une lucarne côté parc. Les travées centrales sont percées de hautes fenêtres et, à l'étage, d'une porte-fenêtre centrale avec balcon. La façade ouest, sur la rue, témoigne d'une même recherche architecturale avec deux avant-corps de plan carré, plus modestes, qui encadrent une façade où se superposent deux grands balcons formant loggias. Les encadrements d'ouverture, en pierre calcaire ocre jaune, à linteaux rectilignes, tranchent sur l'enduit lissé des façades peintes à la chaux blanche. L'intérieur témoigne d'une organisation très rationnelle des espaces, desservis à chaque niveau par un couloir central, ainsi que de préoccupations hygiénistes, en vigueur lors de la création de l'édifice.
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Murs
- pierre
- enduit
- maçonnerie
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Toitsardoise
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Plansplan carré régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée
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Couvertures
- toit en pavillon
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler, maison d'homme célèbre
fermé au public
Documents d'archives
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Dossier de pré-inventaire (documentation préalable, jardins remarquables) établi en 1992 par Isabelle Rogez, pour le compte de la DIREN (Ministère de l'écologie et du développement durable) ; numérisé par le Ministère de la Culture (DAPA), 2001.
Bibliographie
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Letessier Fernand. Alphonse de Lamartine et Jean-Nicolas d'Espaignol-Lafagette, Archistra, n°?,
pp. 51-53.
Périodiques
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Articles de presse, l'Indépendant, 18 janvier 1960.