En 1819, Jean-François Troupel possède une usine à chaux. En 1838, son fils Octavien met en service quelques dizaines de mètres plus loin une usine à soie avec filature, carderie et moulinerie équipée d'une machine à vapeur. En 1850, ajout d'un moulin à vent et d'une boulangerie mécanique destinée en particulier au ravitaillement des casernes. Vers 1855 (crise de la soie), abandon du textile et remplacement par une minoterie. 1878 : Emile Carail installe la buanderie des lits militaires dans une partie des bâtiments inutilisée. Toute activité industrielle semble cesser vers la fin du siècle et les ateliers deviennent des appartements locatifs tandis que les hangars côté est servent de magasin de fourrage. Pas de changement au 20e siècle, sauf le découpage des immeubles en une douzaine de lots dont certains occupés par des artisans et l' adjonction de corps de bâtiment secondaires qui cachent la partie inférieure des élévations.£1838 : chaudière Duzene (Paris) 6 kg et machine Bouchet et Pauquet (Nîmes) à rotation, sans condenseur, de 6 ch. 2e chaudière en 1850