Dossier d’œuvre architecture IA00128241 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
haut fourneau, fonderie et grosse forge de Saint-Montant ; usine d'explosifs, puis usine de matières colorantes synthétiques Meillassoux , actuellement fonderie Midi-Métaux et cimenterie des Ciments Français
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gard - Beaucaire
  • Hydrographies canal du Rhône à Sète
  • Commune Beaucaire
  • Adresse route de Saint Gilles
  • Cadastre 1818 H 55, 57 A 59, 61, 68, 106, 113 A 117, 120, 121, 151, 154, 157, 158, 945 ; 1988 CO 39 A 42, CP 3, 13
  • Dénominations
    haut fourneau, fonderie, grosse forge, usine de matières colorantes synthétiques, cimenterie, usine de produits explosifs
  • Appellations
    forge de Saint-Montant, puis usine chimique Meillassoux, actuellement Midi Métaux et Ciments Français
  • Destinations
    usine d'émaillerie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, four industriel, cheminée d'usine, salle des machines, bureau, excavation, logement, hangar industriel, port

L'usine métallurgique de Saint-Montant est créée par la Cie anonyme des Forges de Châtillon et Commentry. Premier haut fourneau mis en service en mars 1875, 2e en 1876, four Bessemer fin 1877, forge avec laminoirs et finissage des rails en 1878. 1882 : four Siemens et 3e haut fourneau. Fin de la production vers 1890.

1915 : tiers nord-est du site repris par Gabriel Meillassoux et la Cie des Produits Chimiques d'Alès et de la Camargue (Salindres, Gard) pour établir une usine électrolytique de munitions (dinitrochlorobenzène en particulier).

Transformée en usine de colorants sous le nom C.C.I.M. (Cie Commerciale et Industrielle du Midi, à Paris), à partir de 1923. 1928 : transformation en usine d' émaillerie, puis simple fabrique de quincaillerie après 1938. En 1925, la S.A. des Ciments Français à Boulogne-sur-Mer reprend les 2 autres tiers et établit un 1er four rotatif, puis un 2e en 1929. Nombreuses extensions jusqu' à ces dernières années.£1875 à 1880 : 24 chaudières des ateliers de la Ville-Gozet (Montluçon) , 5, 5 à 44 m³, 6 kg de pression.

Site industriel desservi par embranchement ferroviaire ; partie nord-est (midi métaux) , bureau et logements à 1 étage carré, grande cheminée circulaire en briques, chaufferie carrée en pierre de taille calcaire, avec toit de tuiles mécaniques en pavillon et baies rectangulaires ; salle des générateurs électriques également carrée et en pierre, plus grande à baies plein-cintre recoupées par un pilier central et oculi ; magasin ou atelier de l' émaillerie de 1928 en pan de fer et briques, toit à longs pans en ciment amiante ; surface bâtie en m2 : 43000

  • Murs
    • calcaire
    • béton
    • fer
    • brique
    • pierre de taille
    • béton armé
    • parpaing de béton
    • pan de fer
  • Toits
    tuile mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    1 étage carré, 3 vaisseaux
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • appentis
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • Énergies
    • énergie thermique
    • énergie électrique
    • produite sur place
    • achetée
  • Typologies
    rectangulaire ; arc plein-cintre recoupé ; oculus
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    salle des machines, machine de production
Date(s) d'enquête : 1989; Date(s) de rédaction : 1992
(c) Inventaire général Région Occitanie