• inventaire topographique
église paroissiale Saint-Symphorien
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Pays Midi-Quercy
  • (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Midi-Quercy
  • Commune Caylus ; Puylaroque
  • Lieu-dit Saint-Symphorien
  • Cadastre 1836 M3 1081  ; 1955 M3 771
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Symphorien
  • Parties constituantes non étudiées
    presbytère

« Eglise mentionnée au 13e siècle, détruite pendant la guerre de Cent Ans. L'église a été reconstruite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle selon les auteurs des travaux historiques, période justifiée par l'analyse architecturale. ». Voir le dossier complet en annexe (Dossier vert 1989).

L’analyse des parties hautes et des charpentes révèle une phase probablement du 17e siècle où la chapelle nord est surélevée (date portée sur une ouverture) et un accès depuis les parties hautes de la nef est percé dans le goutterot nord. La charpente de la nef est peut-être refaite également à ce moment, vu que l’exhaussement de la chapelle nord entraine une réfection de la toiture qui lui est solidaire. La charpente précédente semble avoir reposé sur des sablières ancrées dans l’arase des goutterots, contrairement à la charpente actuelle. Seule la charpente de la chapelle sud, plus basse, diffère et pourrait appartenir à la phase initiale de construction (15e siècle ?).

Un suivi de chantier de restauration des charpentes en 2024 a permis de collecter des sections des bois d’œuvre des fermes déposées, pour des analyses futures.

  • Période(s)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 17e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques
    • date portée

« l’église paroissiale Saint-Symphorien présente un caractère homogène. Le plan en croix latine qui a été adopté dès le début de la construction est assez rare dans la région. Les branches d’ogives à mouluration accentuée (double gorge segmentaire) pénètrent dans les colonnes aux bases prismatiques décorées de fleurs de lys et de festons qui se retrouvent à Saint-Amans-le-Vieux. Le portail nord, à moulures croisées, se rapproche de ceux de Notre-Dame de Caudesaygues et de Saint-Martin d’Espiémont. Ces caractères se retrouvent dans la plupart des édifices construits ou reconstruits après la guerre de Cent Ans. »

La chapelle nord présente un niveau surélevé au-dessus de la voûte : bâti en petits moellons de calcaire, il conserve une ouverture rectangulaire centrale encadrée par deux bouches à feux dans ses élévations est, nord et ouest. La fenêtre au nord conserve un linteau où une date est portée mais en partie illisible (16..…). Ceci a entraîné la surélévation en forme de pignon de la partie médiane du goutterot nord de la nef et le percement de celui-ci pour circuler entre toutes les parties hautes de l’édifice. Cette circulation pouvait se faire depuis le prieuré, longeant le goutterot sud (accès couvert en appentis), vers le réduit surmontant la chapelle sud et vers la nef (accès bâti en pierre de taille de calcaire cohérent avec la construction initiale), puis vers la chapelle nord (percement), et permettait une mise en défense du site du côté du chemin d’accès au nord.

L’analyse des charpentes a permis d’observer de nombreuses caractéristiques de la charpenterie moderne : emploi de bois noueux (du chêne), sciés (quart et demi) ou équarris, numérotation propre à chaque ferme, ancrage directement dans les maçonneries, renforts métalliques ponctuels pour les assemblages. Le type de charpente employé est à fermes à contrefiches et pannes, assez pentu (proche de 45°) entrainant une couverture en tuile plate partiellement conservée avant restauration et disposés sur des liteaux, et des pieds de toiture en lauze. L’observation des fermes permet de voir un changement de matériau entre un lot de bois de brins pour les trois premières fermes à l’ouest, des bois sciés et un système de contreventement pour le reste, avec la particularité d’une épure légèrement différente pour les deux dernières fermes à l’est. Ceci indique probablement la progression du chantier d’ouest en est. Les deux fermes de la chapelle nord présentent des caractéristiques similaires (ferme et panne, bois sciés, numérotation).

La charpente de la chapelle sud diffère par son type de ferme qui est à entrait retroussé, sans poinçon, avec des arbalétriers assemblés à mi-bois en tête, et l’emploi de bois équarris. Elle présente également des échantignolles taillées dans la masse.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique, tuile plate, calcaire en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
    • pignon couvert
  • Typologies
    clocher mur ; chevet plat
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
  • Représentations
    • IHS
  • Précision représentations

    support : clef de voûte

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER
  • VALID
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1948/10/27
  • Précisions sur la protection

    Dans la base Mérimée, la notice de protection MH est située à Puylaroque.

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 1985; Date(s) de rédaction : 1989, 2024
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Pays Midi-Quercy
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne