• inventaire topographique
Château de Manlèche et son parc
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lectoure - Lectoure
  • Commune Pergain-Taillac
  • Lieu-dit Manlèche
  • Cadastre 1971 AL 28 1971 AL 28, 29, 30, 3, 37
  • Dénominations
    château, parc
  • Parties constituantes non étudiées
    douves, cour, parc, pigeonnier, moulin

Vaste domaine agricole (4 métairies), d'une centaine d'hectares. Le château du 13e ou 14e siècle présente trois ailes autour d'une cour triangulaire, entourée de douves sauf côté moulin.

Château en grande partie repris en 1556 par Anaud de Goth, seigneur de Manlèche (galerie sur cour Renaissance, pilastres plats, chapiteaux en cornes d'abondance, vis en pierre torsadée à noyau creux…)

Installation de la famille de Campels au 18e siècle.

L'articulation ancienne du château et du site est restituée par le plan cadastral napoléonien de 1824. Au sud-est est mentionné le moulin, établi sur un canal de dérivation du Gers à partir d'une digue. Ses maçonneries basses indiquent une origine médiévale. Le plan de 1824 mentionne à l'ouest du château deux parcelles de jardin (n° 94 et 96 bis section J), identifiables comme jardin d'agrément. Une deuxième parcelle (J), située au bord des précédentes comme potager (utilisation confirmée par la tradition orale). Une troisième parcelle (V), dans la continuité du potagers à l'ouest comme verger. On remarque des aménagements hydrauliques importants : bassins et canaux maçonnés, qui pouvaient constituer un complément au jardin d'agrément supérieur en même temps qu'un système d'irrigation pour les jardins de rapport (potagers et vergers) proches de la rivière.

Le plan de 1824 mentionne à l'ouest du jardin supérieur un "pavillon" et un vaste bassin rectangulaire. La qualité de l'appareil, les techniques de taille et de mise en oeuvre utilisées pourraient situer ces aménagements et le pigeonnier vers la fin du 17e siècle ou le début du 18e siècle. Un parc régulier a été planté au 19e siècle au bord des douves.

L'aile nord-est, ruinée, a été abattue vers 1920.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 16e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques

Vaste domaine agricole (4 métairies), d'une centaine d'hectares. Situé sur un relief dominant la rive gauche d'un méandre du Gers, le château du 13e ou 14e siècle présente trois ailes autour d'une cour triangulaire, entourée de douves sauf côté moulin.

Deux ailes sont doublées à l'extérieur par des douves actuellement sèches. Le chemin d'accès au moulin longe le côté sud-est. A son pied passe le canal de dérivation alimenté par une digue construite à l'entrée du méandre. La face ouest du château communique, grâce à un pont maçonné sur la douve, avec un terrain rectangulaire en forme de plateau. Ce terrain est délimité au sud par un mur de soutènement en grand appareil de pierre de taille. Il correspond à un ancien jardin d'agrément en terrasse. On y trouve un petit bassin réservoir, de forme biseautée, en pierres de taille, chaînées par des agrafes en bronze. Sur la bordure méridionale de ce jardin en terrasse est édifié un pigeonnier circulaire à toit conique, en pierre de taille, ceinturé par deux épaisses randières en quart de rond et terminé par une génoise à trois rangs de tuiles. Contigu à ce pigeonnier, à l'ouest, un escalier à deux volées donne accès, quelques mètres plus bas, à un premier bassin aujourd'hui transformé en piscine, alimenté par une source naturelle venant du plateau. En contrebas un système de rigole permet de récupérer l'eau de la source supérieure pour alimenter un deuxième bassin dit "Bassin des dames", ancien nymphée ? ainsi qu'un système de canaux reliés en amont au Gers. Le deuxième bassin, accessible par un escalier en pierre d'origine, est de plan trapézoïdal. Il présente une maçonnerie soignée en pierre de taille avec emmarchement intérieur et deux niches dans la paroi ouest. Toutes ces dispositions sont accolées au mur de soutènement du jardin supérieur.

Le canal généré par le "bassin des dames" bifurque à l'ouest en deux branches : une vers l'ancien verger, l'autre vers le Gers. Au-dessus de cet embranchement s'élève une ferme indiquée "pavillon" en 1824. Elle est précédée au sud par un baste bassin rectangulaire maçonné. A proximité, taillée à même la roche, une fontaine dont le fronton, autrefois sculpté, a disparu.

Le site se caractérise par ses affleurements calcaires, d'où surgissent plusieurs sources utilisées pour les bassins, fontaine, lavoir et canaux d'irrigation. Au nord-ouest et au nord un parc de type irrégulier, planté de nombreux cèdres, s'étend entre le château et la route.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • toit conique
    • toit polygonal
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier en vis avec jour
  • Jardins
    bois de jardin, parterre
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement animal
    • personnage profane
  • Précision représentations

    clefs de voûte et culots sculptés de têtes humaines et motifs animaliers

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    site inscrit
  • Protections
    inscrit MH, 2006/05/18
  • Référence MH

site inscrit en 1943

Documents figurés

  • Carte postale

Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1987, 2005