Dossier d’œuvre architecture IA00038781 | Réalisé par
  • inventaire topographique
hôtel de Castaing
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Lectoure
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lectoure
  • Commune Lectoure
  • Adresse rue Lagrange
  • Cadastre 1824 M7 1537  ; 2013 CK 384
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel de Castaing
  • Destinations
    école
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, cour, terrasse en terre-plein

Ce vaste hôtel particulier est construit au milieu du 18e siècle par les de Castaing, vieille famille parlementaire issue d'un conseiller du roi, lieutenant-général criminel au Présidial de Lectoure. L'hôtel passe à François-Dominique de Castaing, ancien officier d'artillerie, maire ultra-royaliste de Lectoure de 1815 à 1819. Son légataire universel étant Jean-Baptiste de Bastard, futur baron d'Empire, les bâtiments entrent en possession de la famille de Bastard en 1821. Selon le cadastre ancien, en 1824 on pouvait aussi entrer par l'actuelle rue Subervie, sur le côté où se trouvait une cour. Dépôt de tabac puis Lycée professionnel au 20e siècle, l'ensemble est entièrement restauré par la commune en 1983 puis investi en 1984 par un Hôtel-Restaurant nommé ""Le Bastard"". L'ancien grand jardin est désormais occupé par une piscine et un parking semi-enterré.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 18e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques

L'hôtel particulier occupe les deux tiers Est d'un îlot d'habitations. Le porche en pierre de taille ouvre sur une cour hérissée de galets séparant le logis, à l'ouest, des communs, à l'Est. Une grande terrasse, ancien jardin, est située au nord, en contrebas. Le logis d'un étage, en rez-de-chaussée surélevé, est parallèle à la rue. Ses façades sont caractérisées par les grandes fenêtres du rez-de-chaussée, des encadrements de baie et des chaînes d'angle saillants, un bandeau d'étage et une corniche moulurée. Côté jardin, la forme cintrée des châssis de l'imposte des fenêtres du rez-de-chaussée donne beaucoup d'élégance à la façade. A l'intérieur, les murs, plafonds et trumeaux de cheminée du logis portent des décors en plâtre moulé et sculpté, ou stuc, localement appelé ""gypserie"". Les thèmes ont trait à la nature, à la mythologie, à la musique et à la guerre. Les parquets, très restaurés, sont composés de losanges ou de chevrons. L'élévation sud comporte un très bel évier en pierre de taille, de forme peu commune. Des mosaïques empruntées au musée archéologique municipal sont accrochées dans la cage de l'escalier à trois volées droites. L'étage de soubassement est occupé par trois caves voûtées en brique et pierre, perpendiculaires à la rue, et une citerne voûtée. Un escalier en pierre mène de chaque bâtiment à une étroite terrasse intermédiaire donnant sur l'ancien jardin occupé par une piscine, grâce à deux escaliers à montées convergentes. L'élément monolithique octogonal conservé pourrait être une margelle de puits.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit partiel
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Techniques
    • décor stuqué
  • Représentations
    • casque
    • carquois
    • lance
    • flèche
    • hache
    • trophée
    • pot à feu
    • guirlande
    • chêne
    • rose
    • raisin
    • vigne
    • laurier
    • pot
    • ruban
    • noeud
    • mandoline
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
  • Protections
    inscrit MH, 1984/10/08
  • Précisions sur la protection

    Portail d' entrée sur rue ; façades et toitures de l' hôtel et de ses communs ; terrasse et jardin ; hall d' entrée et escalier avec sa cage ; les six pièces du rez-de-chaussée avec leur décor de gypserie (cad. CK 384) : inscription par arrêté du 8 octobre 1984

  • Référence MH

Bibliographie

  • Collectif dirigé par Maurice BORDES, "Sites et monuments du Lectourois", C. Lacour éditeur, Nîmes, 1974.

Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1979, 2013
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