Village castral formé en trois étapes successives au cours du 13e siècle. Vestiges de l'enceinte collective.
- inventaire topographique
- enquête thématique départementale, Les transformations des agglomérations en Gascogne gersoise à la fin du Moyen Age
- (c) Conseil départemental du Gers
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Miradoux - Miradoux
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Commune
Miradoux
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Cadastre
1837 D 1 à 156 ;
2010 AB 61 à 178, 313 à 316, 366 à 381, et 419 à 429
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Dénominationsvillage
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Parties constituantes non étudiéeséglise, croix monumentale, fontaine, puits, enceinte, ouvrage d'entrée, mairie, marché couvert
Le village de Miradoux parait s'être formé en plusieurs étapes au cours du 13e siècle. Un premier noyau d'habitat s'est organisé autour d'une demeure seigneuriale remplacée plus tard par l'église. Cette première implantation est antérieure au milieu du 13e siècle. Ensuite, un premier agrandissement semble s'être opéré vers le nord, de part et d'autre d'une rue rectiligne venue s'appuyer au noyau circulaire préexistant. Un second agrandissement a ensuite eu lieu vers l'ouest, vers l'extrémité du promontoire rocheux. Cet agrandissement s'est fait le long de deux rues plus ou moins parallèles et qui se rejoignent à l'extrémité occidentale du village, à la porte d'Uzan. Enfin, à la fin du 13e siècle ou au début du 14e siècle, une enceinte est venue englober la totalité de l'agglomération. La mise en place des faubourgs, notamment à l'est du village, est mal connue. Il semblerait que celui-ci existait déjà à la fin du Moyen Age.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 13e siècle
Le village de Miradoux est situé au coeur de la commune. Il est implanté au sommet d'un promontoire dominant les coteaux environnants. Le plan cadastral du village présente trois unités de plan distinctes. Au sud-est se développe un noyau plus ou moins circulaire et recoupé par l'église monumentale construite postérieurement, ce quartier est dénommé le "castet". Au nord du "castet", les parcelles s'organisent de manière plutôt laniérée de part et d'autre de la Grande rue. A l'ouest de ces deux unités de plan se trouve la troisième, les parcelles s'y organisent de part et d'autre de deux rues qui se rejoignent à l'extrémité occidentale du village, à la porte d'Uzan. Autour du village se développent deux faubourgs, l'un à l'est et l'autre au sud-est. Les maisons de Miradoux sont pour l'essentiel bâties en moellon de calcaire, certaines présentent un étage en pan-de-bois. Les toits sont couverts de tuiles creuses.
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Murs
- calcaire
- bois
- pierre de taille
- moellon
- pan de bois
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Toitstuile creuse
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Typologiesextension : quartier neuf ; mutation : mise en fortification
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Statut de la propriétépropriété publique
propriété privée
- (c) Conseil départemental du Gers
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Gers
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Conseil départemental du Gers
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Gers
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
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CARSALADE DU PONT, Jean de (éd.), "Les places fortes de la Gascogne en 1626-1627", Revue de Gascogne, t. 40, 1899.
p. 455 -
CLERGEAC, Abbé, Cartulaire de l'abbaye de Gimont, Paris/Auch, 1905.
p. 287 -
AD Gers, E suppl. 1165, Livre terrier, avant 1647.
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AD Tarn-et-Garonne, A 46, Etat des places fortes appartenant au comte d'Armagnac, 1483-1494.
Bibliographie
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BALAGNA, Christophe, L'architecture gothique religieuse en Gascogne centrale, Thèse de doctorat sous la direction de Michèle Pradalier, Université Toulouse le Mirail, 2000.
t. 5, p. 514-520 -
COURTES, Georges (dir.), Communes du département du Gers, Tome 2 : l'arrondissement de Condom, SAHG, Auch, 2004.
MONESTES, André, "Miradoux", p. 264-270 -
FRANCOIS Michel, FONT-REAULX Jacques (de), Pouillés des provinces d'Auch, de Narbonne et de Toulouse, 1972, Paris, Imprimerie nationale.
Documents figurés
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AD Gers, 3 P Miradoux, Plan cadastral dit napoléonien, 1837.
12e feuille