• étude d'inventaire, reprise de l'antériorité
Ermitage Sainte-Catherine
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rivesaltes - Saint-Estève
  • Commune Baixas
  • Lieu-dit Chapelle Sainte-Catherine
  • Cadastre 1944 A 9  ; 2020 OA3 869
  • Dénominations
    ermitage
  • Vocables
    Sainte-Catherine
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle

Aucune information ne permet d'indiquer l'existence d'un édifice ayant précédé sur leur emplacement la chapelle et l'ermitage Sainte Catherine. Nous ne possédons aucun document sur la construction de cet édifice.

La première mention qui en est faite, à propos d'un inventaire des objets trouvés dans l'ermitage, est datée du 9 Novembre 1417. A trois autres dates, on le retrouve mentionné :

- en 1430-1432 à propos d'une célébration de messe dans la chapelle Sainte Catherine.

- en 1484 où elle est dite "del Ermite"

- en 1711 à propos d'un contrat passé avec le sculpteur Louis Ribera, sculpteur de Perpignan, pour agrandir le retable de la chapelle Sainte Catherine. Ce retable a disparu.

La configuration originale de l'ensemble a sans doute été modifiée, comme les bâtiments conventuels dont la construction semble moins ancienne que celle de la chapelle qu'ils défigurent partiellement du fait de leur avancée sur sa façade. Ils sont à présent à l'état de ruines.

En 1960 la chapelle a été recrépie intérieurement et extérieurement, et sa couverture refaite.

Si l'ermitage lui-même, du moins ce qu'il en reste, ne présente pas d'intérêt notable, il faut rappeler, en ce qui concerne la chapelle, la façade avec son clocher-mur, et le mode de couverture très simple en berceau brisé, l'un et l'autre caractéristiques des églisesrurales de ce type en Roussillon.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle , (incertitude)

L'ermitage s'élève à environ 1km au Nord-Ouest du village de Baixas, (au Nord de la côte 154) au creux d'une combe, dont la surface représente un assez vaste terrain d'accès, duquel les constructions n'occupent qu'une faible partie : elles s'adossent en effet au flanc abrupt du rocher, et mordent même, du moins pour la maison claustrale, sur ce dernier (Cf. plan de situation et plan du rez-de-chaussée)..

L'ermitage s'élève à environ 1km au Nord-Ouest du village de Baixas, (au Nord de la côte 154) au creux d'une combe, dont la surface représente un assez vaste terrain d'accès, duquel les constructions n'occupent qu'une faible partie : elles s'adossent en effet au flanc abrupt du rocher, et mordent même, du moins pour la maison claustrale, sur ce dernier (Cf. plan de situation et plan du rez-de-chaussée)...

Inversement orientée, la chapelle de l'ermitage de Sainte-Catherine, longe par son flanc Nord une éminence rocheuse à laquelle elle confine.Son plan affecte grossièrement la forme d'un rectangle, à ceci près, que l'extrémité Est de sa paroi septentrionale a entrainé -par la présence des rochers contre lesquels elle est construite -une légère déviation et que sa façade orientale n'est pas exactement parallèle au mur du chevet.Quelques contreforts étayent au Sud le flanc de la chapelle à laquelle un réduit, au revers du chevet, tient lieu de sacristie et auquel on accède depuis le chœur par une petite porte ouverte à l'extrémité Sud du mur du chevet.

Une petite chapelle flanque au Sud l'édifice, dont le fond arqué ferme les deux murs étrangement, divergents.Deux corps de bâtiments sont accolés à l'angle Nord Est de la chapelle, vestiges de l'ermitage et auxquels on accède depuis l'esplanade par une série de degrés taillés dans le rocher.Il s'agit de deux bâtiments rectangulaires qui se rencontren tà angle droit.

Façade orientale. Les bâtiments érémitiques, apparemment postérieurs à la chapelle elle-même, masquent une partie de la façade de cette dernière. De la sorte, le pignon de cette façade se trouve masqué et un seul de ses rampants - en pente douce - demeure visible. Un contrefort taluté,dans l'alignement de cette paroi, l'étaye à son extrémité méridionale.Un clocheton, dans le prolongement du nu de la façade - deux piliers parallélépipédiques et une bâtière couvrant l'arcade, sous laquelle était pendue la cloche - somme celle-ci. Depuis l'esplanade, on accède par cette façade sous une porte cintrée, à l'intérieur de la nef qu'éclairent par ailleurs un oculus rond, percé dans l'axe, et un petit "regard" rectangulaire, environ un mètre au-dessus du sol, à droite de la porte ? l'encadrement de cette dernière est appareillé en pierre et sa clef en est creusée d'une petite niche,à trois pans, soulignés jusqu'à mi-hauteur, par quatre nervures émanant d'une petite clef ronde, dont le cintre très ouvert est agrémenté d'une accolade. Au-dessus de la porte, la façade est ornée d'une rosace à trois cercles concentriques et imbrications, il s'agit d'une pierre sculptée,encastrée dans la paroi.

Façade méridionale. Cette paroi ne présente aucun caractère si ce n'est le débord à fond bombé de la chapelle latérale et les contreforts qui étayent ce mur s ils sont de hauteur et d'épaisseur variables ; les pierres,sommairement équarries, en sont grossièrement liées.La façade septentrionale, demeure pratiquement invisible et ne pré-sente aucun détail notable si ce n'est la série des quatre "arcs boutants" de briques par lesquels la chapelle s'adosse au rocher.La façade occidentale.De moindre hauteur et de moindre largeur que la chapelle, la sacristie est accolée au chevet de celle-ci, et la masque en partie.Une petite ouverture rectangulaire l'éclairé. Le toit est à pente unique ; les quelques vestiges de constructions qui se voient à l'angle Nord Ouest de la chapelle donnent à penser que l'extension de la sacristie était autrefois plus grande.

C'est une nef rectangulaire voûtée en berceau brisé avec, pour seule articulation, la chapelle latérale méridionale voûtée quant à elle d'arêtes, et à laquelle on accède sous un arc en plein cintre en vis à vis duquel, contre la paroi septentrionale, est creusée une niche à fond plat en arc surbaissé. Une tribune de quelques mètres de large et à laquelle on accède - contre la paroi septentrionale -par un petit escalier droit abrite l'accès de la nef ; la barrière de cette tribune, assez récente, est cependant notable par ses jolis balustres en bois tourné ; elle reçoit le jour par l'oculus que nous avons trouvé sur l'extérieur et dont 1'ébrasement,à l'intérieur, affecte le dessin d'une fenêtre arquée en mitre.

Le revers de la porte est timbré à l'imposte de la date 1785.Il faut noter encore la présence d'une petite niche en cul-de-four dans la chapelle méridionale et la surélévation du chœur qui s'effectue par deux marches.

Charpente et couverture. C'est une couverture commune en tuiles creuses ; celle de la chapelle s'engage en sifflet contre le versant méridional du toit de la nef, à laquelle elle est soudée.

Appareil et matériaux. Les crépis ne permettent pas d'en distinguer la nature si ce n'est l'encadrement du portail d'entrée et les contre-forts de la paroi méridionale (blocs grossièrement équarris par un blocage).

L'Ermitage, Sa basse époque - parait-il - autorisé à n'en donner qu'une note succincte s il s'agit de deux bâtiments soudés l'un à l'autre à angle droit, coiffés chacun d'une couverture à versant unique et à l'étage desquels on accède au moyen d'une rampe pratiquée dans le rocher contre lequel ces édifices sont fondés.L'appareil est visiblement moderne. Ce groupe d'habitations est à présent en ruines.

  • Murs
    • pierre enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 1967; Date(s) de rédaction : 1977