• étude d'inventaire, reprise de l'antériorité
Demeure (vestiges d'une maison médiévale)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rivesaltes
  • Commune Baixas
  • Adresse place de l'Eglise
  • Cadastre 1944 B 781

Vestiges possibles de la maison des évêques d' Elne 13e siècle ?

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle , (incertitude)

Cette maison est établie sur la place de l'église, à l'Est de cette dernière. Le retour de l'édifice, au Sud, est masqué par des constructions qui s'y sont adossées. Elle est portée sur le cadastre sous le n° 781 (Cf. plan de situation).

L'édifice se présente en plan comme un trapèze isocèle dont la petite base est tournée vers l'Est. C'est sur cette dernière que se relèvent les détails les plus notables de cet ensemble, d'une étroite ruelle sur laquelle, de ce côté, donne l'édifice ; il semble qu'à l'Ouest Ce dernier ait eu, à l'origine, une plus grande extension.

L'élévation de cette demeure devait excéder - si peu que ce soit le niveau qu'on lui voit à présent. En effet, la construction de la nouvelle façade - sur la place de l'église - vraisemblable-ment érigée en retrait par rapport à la façade originale a entrainé la brèche du retour Nord de cette construction, dont le faite excède légèrement le niveau des toitures dont est coiffée cette nouvelle façade. C'est là aussi que se décèle l'exceptionnelle épaisseur des murs qui laisse supposer, à l'origine, un édifice plus important que celui qui se voit à présent.

Si, au Nord, le retour de cette maison est privé de tout vestige des aménagements primitifs, en revanche, à l'Est, se distinguent encore les restes de trois belles baies géminées, au niveau du deuxième étage à présent murées. Une colonnette, sommée d'un chapiteau tronc-pyramidal, reçoit au milieu la retombée commune des arcs de chaque baie ; de ces colonnettes, une seule est demeurée en place, sur la baie centrale, celle de droite en est privée, comme celle de gauche, dont seule une moitié est encore en place.L'arc de chacune des ouvertures est taillé dans une seule pièce.Ces arcs reposent tant sur le chapiteau que sur les piédroits -eux-mêmes soigneusement appareillés en pierre - par l'intermédiaire de tailloirs évidés en cavet et décorés de palmettes ; ce qui se voit encore des chapiteaux donne à penser que leur corbeille, sur leur astragale annulaire, était ornée elle-même de palmettes. Le bandeau d'appui qui souligne chaque baie est appareillé comme elles (appareil qui contraste avec celui de l'ensemble de la paroi : gros galets joints au mortier).

N'ayant pu accéder au premier étage de la maison nous ne savons rien des salles qu'éclairait cette série d'ouvertures. Ce que nous avons pu voir du rez-de-chaussée est couvert d'un berceau. Rien ne demeure de la couverture originale. L'édifice actuel est couvert d'un toit de tuiles. Sur les deux parois Est et Nord - seules visibles des dispositifs médiévaux - les constructeurs ont fait usage d'un puissant appareil

N'ayant pu accéder au premier étage de la maison nous ne savons rien des salles qu'éclairait cette série d'ouvertures. Ce que nous avons pu voir du rez-de-chaussée est couvert d'un berceau. Rien ne demeure de la couverture originale. L'édifice actuel est couvert d'un toit de tuiles. Sur les deux parois Est et Nord - seules visibles des dispositifs médiévaux - les constructeurs ont fait usage d'un puissant appareil en gros galets disposés en lits horizontaux d'aspect régulier, et joints au mortier. Cet appareil contraste avec celui des baies de la façade orientale, très régulier,de calcaire dur,de couleur grise, sur lequel le tailleur de pierre a laissé apparent le piquetage.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • galet
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 1967; Date(s) de rédaction : 1977