L'église est mentionnée dès 1135. A cette période correspondent certainement la travée de fond et le clocher contre lesquels la nef actuelle et le sanctuaire furent ajoutés au cours du 14e siècle, probablement pour remplacer une nef romane trop exigüe. Le choeur fut construit à l'emplacement de l'ancien cimetière. A l'extérieur, les contreforts ont servi, à la fin du 14e siècle, de support aux ouvrages défensifs (mâchicoulis). L'entrée est au nord, au fond de la nef gothique. Il s'agit d'une porte en arc brisé avec archivolte reposant sur deux culots historiés. Près du chevet, deux chapelles ont été aménagées entre les contreforts. Le clocher est éclairé, sur chacune de ses faces, par deux baies jumelles à arc plein cintre. La nef unique se termine par un chevet quadrangulaire. L'ancienne travée romane, à l'ouest, sous le clocher, fait office de narthex. Cette église correspond au type d'église méridionale du 14e siècle, conçue comme une forteresse pour répondre aux injonctions des sénéchaux de Beaucaire et de Carcassonne, après le traité de Brétigny en 1360.
Des peintures murales antérieures à la Révolution ont été recouvertes vers 1950
