• inventaire topographique
Eglise paroissiale Saint-Jean L'Evangéliste
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gignac
  • Commune Jonquières
  • Cadastre 1934 AB 41
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Jean-l'Evangéliste

I - SOURCES.

1 ) Sources manuscrites :

Archives départementales de l'Hérault : série G Visites pastorales des évêques de Lodève.

G 4436 - Plantavit de la Pause (1631)

G 1060 - François Bosquet (1649)

G 1061 —-Roger de Harlay (1659)

G 1062 - Jean-Georges de Souillac (1734)

G 1063 - Jean-Georges de Souillac (1740)

Série 0 n° II 0 122/6

II - DOCUMENTS DE REFERENCE.

Archives départementales de l'Hérault :

Série 0 n° II 0 122/6

- Rapport de l'architecte Bésiné sur son projet d'agrandissement de l'église (1er septembre 1856).

- Plan et coupe transversales (1er septembre 1856).

- Projet d'érection d'un clocher à l'église :

-Rapport de l'architecte A.DEVIC (15 février 1889).

-Devis descriptif des travaux (15 février 1889).

-Plan général des lieux (15 février 1889).

-Plan de l'église et du clocher projeté (15 février 1889).

-Elévation Sud (15 février 1889). Elévation Est et coupe transversale (15 février 1889).

-Rapport de l'architecte (travaux supplémentaires) (25 mai 1890)

-Procès-Verbal de réception provisoire (11 février 1896).

III- TRAVAUX HISTORIQUES.

SEGONDY (chanoine Jean).- Les églises du diocèse de Lodève. 1958. (ms 25.561 ? , Bibliothèque Municipale de Montpellier), p. 210 et p. 221-222.

Au XlVe siècle l'église dépendait, comme simple chapelle, de la paroisse de Saint-Saturnin de Lucian. En 1631 lors d'une visite pastorale, l'évêque Plantavit de la Pauze remarque que l'église de Jonquières placée "soulz le titre de Jean l'Evangéliste est fort petite et aurait besoin d'estre agrandie ou changée en un lieu plus comode". Elle sera rebâtie quelques années plus tard puisqu'en 1659 Roger de Harlay se rendant à Jonquières, le 5 Juin, constate que "l'église est rebâtie de neuf, voûtée et blanchie" ; il y a alors 180 communiants. L'église a donc été reconstruite autour des années 1656-1659 époque à laquelle Bernardin de la Tude fit construire son château. En 1734 l'église nécessite quelques réparations notamment au niveau de la voûte du choeur qui est fendue. L'évêque Georges de Souillac signale également la nécessité qu'il y a de crépir, de paver, de vitrer et de couvrir l'église.

Après 1856, selon le projet de l'architecte départemental Bésiné, (daté du 1er septembre 1856), le choeur, séparé à cette époque de la nef par un mur et transformé en sacristie, retrouve sa destination primitive tandis qu'une nouvelle sacristie était construite contre l'ancien chevet.

Le clocher-porche a été élevé sur les dessins de l'architecte A. Devic de Montpellier, par l'entrepreneur Jean SALVAN, de 1889 à 1896, dans le "style ogival primitif". Sa construction a été partiellement financée par une donation de 4.000 Francs, faite par testament, en faveur de la commune par Jean-Edouard BARRAL, "garde du génie en retraite" (1865).

Certaines parties plus anciennes d'époque romane semblent avoir été conservées notamment l'ancienne porte à arc plein-cintre actuellement murée ainsi que certaines bases de mur. La voûte en brique de l'abside correspond certainement à la réfection de 1734.

1 - PARTI GENERAL. PLAN. COUPES. Eglise à nef unique de trois travées voûtées sur croisées d'ogives et abside pentagonale plus étroite que la nef et moins haute. L'abside est couverte d'une voûte de briques à cinq pans. Les voûtes d'ogives chanfreinées de la nef sont séparées par des arcs doubleaux également chanfreinés.

2 - ELEVATIONS INTERIEURES. Contre les murs goutterots les quartiers de voûtes sont renforcés par des arcs formerets. Les retombées de ces derniers ainsi que celles des arcs doubleaux et des arcs diagonaux s'effectuent sur des piliers de maçonnerie rectangulaires par l'intermédiaire de tailloirs chanfreinés. La nef est éclairée au Sud par une baie en arc brisé au niveau de chaque travée. Dans la 2e travée apparaît le profil d'une ancienne porte en arc plein-cintre, aujourd'hui murée. La nef est séparée du choeur par un arc diaphragme percé d'un oculus quadrilobé.

3 - ELEVATIONS EXTERIEURES. Les élévations Nord et Ouest sont collées à celles du château tandis que la façade Sud et le chevet entièrement crépis n'offrent que peu d'intérêt, si ce n'est, au niveau de la seconde travée, le massif saillant correspondant à la porte primitive. Le clocher-porche néo-gothique repose sur quatre piliers cantonnés de contreforts. Couvert d'une croisée d'ogives, il s'ouvre sur la place par de grandes arcades de tracé brisé. La partie supérieure, ajourée de baies à deux formes surmontées d'un oculus, abrite une cloche.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
    • cul-de-four
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche carrée
    • croupe
  • Typologies
    clocher porche
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

IMP: 20221109_POP_01 ;

Date(s) d'enquête : 1976; Date(s) de rédaction : 1980