Dossier d’œuvre architecture IA00028884 | Réalisé par
  • inventaire topographique
église Saint-Roch et Notre-Dame, anciennement chapelle des Pénitents blancs
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gignac
  • Commune Montpeyroux
  • Lieu-dit Montpeyroux-la-Dysse
  • Adresse Place de l'église
  • Cadastre 1955 C 265
  • Dénominations
    chapelle
  • Genre
    de pénitents blancs
  • Vocables
    Saint-Roch, Notre-Dame
  • Destinations
    église paroissiale

En 1665 construction d'une chapelle de pénitents blancs dédiée à la Vierge et à Saint-Roch ; elle devient église paroissiale Notre-Dame après la révolution ; en 1821 agrandissement sur les plans de Beaumes, architecte

I - HISTORIQUE

En 1651, Pierre Cabassut, prieur de Montpeyroux, "fonde à Ladisse la Confrérie des Pénitents Blancs" . En 1665, le 24 avril, Jacques Mestre, successeur de P. Cabassut, pose la première pierre de la chapelle des Pénitents qu'il dédie à la Vierge et à St-Roch et qui deviendra plus tard la principale église de Montpeyroux.

Pendant la Révolution, la paroisse était administrée par Jean-Baptiste Larche, originaire de Gignac.

Devant l'importance que prenait alors le bourg de Ladisse, la municipalité demande à Jacques Sanguinède, prieur des Pénitents, de céder son église à la municipalité pour en faire une paroisse l'année suivante, le 3 octobre 1792, le changement de paroisse est demandé une nouvelle fois. Le 23 décembre 1792, "le citoyen curé de Montpeyroux est autorisé à exercer provisoirement les offices paroissiales dans l'église des cy-devants Pénitents" . Cette année-là, en effet, les Pénitents, menacés de voir leur chapelle confisquée, avaient demandé de la céder à J.B. Larche, prieur de Montpeyroux, pour y faire le service divin. La paroisse fut donc transférée du Barry à La Dysse et les ornements, reliques, cloches furent déclarés propriété communale et transportés à La Dysse.

En 1793, les cérémonies religieuses seront supprimées et les églises désaffectées. Celle de La Dysse servira pour les réunions populaires. Le presbytère deviendra une fabrique de salpêtre.

II - DESCRIPTION

1. Situation

Eglise dans le village, à proximité de la rue de la Dysse. Orientée.

Nef unique de quatre travées, bordée de chapelles latérales. Choeur rectangulaire. Entrée au Nord, au niveau de la dernière travée. Tribune dans la dernière travée. Clocher de plan carré, à l'Ouest.

3. Elévations extérieures

Une ouverture par travée, au niveau des chapelles latérales ; au Sud, contrefort au niveau de chaque mur de séparation des chapelles. Chevet dissimulé par les constructions voisines contre lequel elles s'appuient. Clocher au Nord-Ouest, avec un étage de baies cintrées. Au Nord : porte rectangulaire, à plate-bande, encadrée de pilastres plats qui supportent l'entablement surmonté d'une corniche à larmier. Sur la corniche, une niche en cul-de-four en forme de coquille encadrée de pilastres. Entablement composé de mutules et triglyphes, fronton cintré. Dans l'axe de la porte, au-dessus de la niche, un oculus.

4. Distribution intérieure

La nef est bordée de chapelles au niveau des trois premières travées. Une quatrième chapelle existait au Sud, elle a été transformée en sacristie. Entre les deuxième et troisième chapelles, il n'y a pas de séparation, mais un arc en plein cintre. C'était également le cas, au Sud, entre les troisième et quatrième chapelles, de telle sorte que ces parties de l'édifice peuvent être éventuellement considérées comme des bas-côtés.

Les chapelles latérales s'ouvrent sur la nef par de grands arcs en plein cintre-reposant sur des piédroits rectangulaires à tailloirs moulurés (voir croquis). Le choeur est séparé de la nef par un arc diaphragme brisé ; il est légèrement surélevé.

Au niveau de la première travée, au Sud, une sacristie d'époque moderne. La dernière travée est occupée par la tribune, supportée par une voûte composée de deux voutins en pénétration. On accède à la tribune par l'escalier en vis du clocher.

5- Ouvertures

Façade occidentale : deux baies rectangulaires. Dernière travée : un oculus sur chaque mur goutterot. Eclairage direct de la nef par deux ouvertures en plein cintre par travée.

Chapelles latérales : ouvertures en plein cintre.

Chevet : une ouverture en plein cintre sur les murs goutterots.

6. couvrement.

La nef est couverte de voûtes d'arêtes, sauf dans la première travée où il s'agit de voûtes en pénétration. Les voûtes de chaque travée reposent sur des pilastres nus sur dosserets. Un arc doubleau, entre chaque travée, repose sur des pilastres par l'intermédiaire de tailloirs moulurés.

Chapelles latérales : au Nord - première chapelle : berceau transversal ; deuxième chapelle : voûtes en pénétration ; troisème chapelle : voûtes d'arêtes. Au Sud - première chapelle : berceau transversal ; deuxième chapelle : croisée d'ogives ; troisième chapelle : voûte d'arêtes ; quatrième chapelle : voûtes en pénétration.

7. Matériaux

L'ensemble de l'église est crépi à l'extérieur et peint à l'intérieur.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche carrée
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

IMP: 20221109_POP_01 ;

Annexes

  • Documentation
  • archives
Date(s) d'enquête : 1976; Date(s) de rédaction : 1980
(c) Inventaire général Région Occitanie